dimanche 30 novembre 2014

Des policiers roués de coups par des casseurs

(©Jean-Philippe Ksiazek)


Samedi après-midi à Lyon, 2 policiers en civil ont été roués de coups et transportés à l’hôpital. Ils ont été attaqués par des individus censés manifester contre le congrès du Front National qui se tenait à l’autre bout de la ville.

Place Jean Macé à Lyon, 14 heures. Des centaines de manifestants se regroupent pour protester contre le Front National à l’appel de plus de 50 organisations. Finalement ce sont environ 2 500 personnes qui se préparent à partir en cortège dans les rues de Lyon.
L’ambiance se veut « joyeuse et festive ». Les organisateurs parmi lesquels des partis politiques, des syndicats et des associations appellent les citoyens « qui se reconnaissent dans les valeurs de la démocratie » à les rejoindre pour dénoncer les « ravages de l’extrême-droite ».
L’accès à la place est verrouillé. La police contrôle a peu près tous ceux qui portent un sac à dos et avant même le début de la manifestation plusieurs personnes sont interpellées, menottées et placées en garde-à-vue.
                       
Vers 15h30 le cortège s’ébranle en direction de Saxe-Gambetta. Très rapidement, quelques individus habillés en noir, cagoulés pour certains, sortent du cortège et fracassent des vitrines à coups de marteau puis réintègrent le cortège.  C’est là que la manifestation commence à déraper.

Selon l’AFP « 2 fonctionnaires du renseignement territorial ont été roués de coups ». (1) En observant les vidéos mises en ligne, on peut effectivement y voir l’agression contre les policiers.
La scène est filmée par au moins 3 caméras : à 1’13 sur la vidéo de Picta Press (2), à 11’55 sur la vidéo de Line Press (3) et à 0'20 sur celle de 6medias (4). Elle ne dure que quelques secondes mais on y voit un homme à terre se faire attaquer par un casseur. Alors que son collègue tente de le protéger, les deux hommes se font ensuite caillasser avant d’être roués de coups par une bonne dizaine de personnes habillées en noir. 
La réaction des forces de l’ordre est très rapide. Elle se traduit par une pluie de grenades lacrymogène sur tout le monde.

A partir de là, la suite de la manifestation ne sera qu’une succession d’incidents. Abribus cassés, vitrines attaquées à coups de marteau, distributeurs de billet détruits. Un peu plus loin, au niveau de la Guillotière, une centaine de casseurs, 200 à 300 selon l’AFP, 900 selon la préfecture, commencent à jeter des barricades, des pierres et des bouteilles sur les CRS.

«La manifestation a été infiltrée par des casseurs qui étaient masqués, le corps protégé par de la mousse pour certains. Ils ont commencé à casser des vitrines et du matériel urbain, avant de prendre des barrières de chantier et d’avancer avec. La police a essayé de les encercler», raconte un membre de la CFDT.

La police riposte à coups de gaz lacrymogène et de canon à eau. Sur le pont de la Guillotière, la manifestation est coupée en deux. Vers 17 heures, la préfecture demande aux organisateurs d’interrompre la manifestation qui tourne au fiasco.

Des courses poursuites s’engagent alors dans la presqu’île entre ce qui reste de manifestants ou de casseurs, on ne sait plus bien, et des policiers. Dans un petite ruelle, des vêtements, des lunettes, des gants et des marteaux sont abandonnés par les derniers casseurs qui se fondent dans la foule dense d’un samedi après-midi.

Selon le Directeur de la DDSP (Direction Départementale de la Sécurité Publique), il y aurait eu 14 interpellations, 11 policiers blessés et des dégâts « minimes ». Pas sur que ce soit l’avis des policiers envoyés à l’hôpital, des commerçants aux vitres saccagées et des passants aspergés de gaz lacrymogène.
Du côté des organisateurs qui voulaient « emmerder » le Front National. On a surtout le sentiment de s’être tiré une balle dans le pied.

Quelques organisateurs parmi lesquels le Parti Socialiste se demandent aujourd’hui pourquoi la police a préféré riposter en ciblant tous les manifestants plutôt que d’interpeller les casseurs les plus violents. Le communiqué du PS met d’ailleurs sur le même plan les « abribus et commerces vandalisés » avec les « charge des CRS » qu’il qualifie tous les deux de « débordements ». (5)

Aujourd’hui, force est de constater que la lutte contre le FN, instaurée grande cause nationale par le parti socialiste et ses amis, devient de plus en plus compliquée. Cette journée aura en tout cas montré clairement qu’en voulant dénoncer un parti « dangereux, raciste et nauséabond » certains offrent un terrain particulièrement propice à des casseurs ultras violents.

Les débordements dans les manifestations ne sont pas nouveaux. En revanche, ce qui frappe cette fois-ci, c’est la violence avec laquelle des casseurs s’en sont pris à des policiers.

Il paraît que « tout fout le camp ». C’est vrai que quand l’Etat lui-même est sali par ses plus hauts représentants, de droite comme de gauche, il ne faut pas s’étonner que de plus en plus de monde perde ses repères.

Comment voulez-vous avoir confiance dans un Etat dont un ministre du budget, chargé de la fraude fiscale possède des comptes en Suisse ? Comment voulez-vous avoir confiance dans un Etat dont le président multiplie les mensonges sur la dette, le chômage, les impôts et jusque sur sa vie privée qui fait régulièrement la une des journaux.

Dans leur communiqué appelant à manifester, les organisateurs précisent que le FN est « un parti dangereux pour la démocratie, le vivre ensemble et le progrès social ». Ah. Bon, très bien. Si les socialistes nous le disent...

En attendant, ce qu’on peut constater pour le vivre au quotidien, c’est que depuis que le Parti Socialiste est au pouvoir, la démocratie, le vivre ensemble et le progrès social reculent un peu plus chaque jour. Cette manifestation en est une illustration supplémentaire.





vendredi 28 novembre 2014

Une classe ethnique à l'école de la République Socialiste Laïque


Bron est une ville qui se situe dans la banlieue est de Lyon, dirigée par la sénatrice-maire socialiste Annie Guillemot, une des rares rescapées des municipales de 2014 qui ont vu tant de mairies socialistes tomber aux mains de la droite. Mais à Bron comme à Lyon, si les socialistes se maintiennent, ce n’est pas totalement par hasard, c’est aussi parce qu’ils savent mettre en œuvre une politique raciste et discriminatoire à l’égard des plus pauvres en général et des Roms en particulier.


D’expulsion en expulsion

Début août 2014, plusieurs dizaines de familles Roms sont chassées par un arrêté préfectoral d’un terrain qu’elle occupent depuis 3 mois. Sans attendre la décision du juge, le préfet, dans la torpeur de l’été, décide de les expulser sans autre forme de procès.
Après avoir erré une nuit, les familles décident de s’installer devant la mairie. Toute la journée, elles sont la cibles d’invectives et d’insultes racistes de la part des passants qui n’aiment pas bien voir cette misère insupportable sous leurs yeux.
En fin de soirée tout le monde, c’est-à-dire une centaine de personnes, décide de se rendre un peu plus loin à quelques stations de tramway sur un terrain inoccupé, en bordure du périphérique. Après un week-end sous surveillance policière, l’occupation est actée le lundi et une procédure judiciaire est engagée.


Refus de scolarisation puis classe ethnique

Début septembre des associations s’inquiètent de l’absence de scolarisation des enfants du bidonville. Alors que la loi l’y oblige, la mairie refuse pourtant d’inscrire les enfants à l’école « en raison du manque de places ». Le rectorat est contacté et un « camion école » passe dans le bidonville 2 fois par semaine. Cette formule permet à la mairie de dire qu’elle s’occupe bien de la scolarisation des enfants. Les semaines passent, tous les enfants vont à l’école, sauf les enfants Roms.

A force de pressions, en accord avec le rectorat et donc le Ministère de l’Education Nationale, la mairie se décide enfin à ouvrir une classe « UPE2A » (Unité Pédagogique pour Enfants Allophones Arrivants). Allô ? Non mais allô. Allo quoi ? Allophone… Un enfant allophone est un enfant dont la langue maternelle n’est pas le français. Jusque là, tout va bien. Sauf que…

Sauf que cette classe UPE2A qui a ouvert le 12 novembre 2014, est exclusivement composée d’enfants Roms du bidonville. 12 enfants sont inscrits. 12. Ce n’est pourtant pas la mer à boire. On aurait pu les caser facilement dans les classes existantes. Mais là, non. On appelle cela des choix politiques.
Le seul et unique critère pour être admis dans la classe qui vient d’ouvrir est un critère ethnique. Bravo l’intégration, bravo madame Valaud Belkacem, bravo les socialistes qui deviennent hystériques dès qu’on critique leur conception de l’école censée promouvoir l’égalité des chances pour tous.

Les conditions de scolarisation des enfants « allophones » sont pourtant très clairement définies par 2 circulaires d’octobre 2012. On trouve les modalités de fonctionnement de ces classes sur de très nombreux sites internet et en particulier celui de l’Education Nationale. (1)

« L'école est un droit pour tous les enfants résidant sur le territoire national quels que soient leur nationalité, leur statut migratoire ou leur parcours antérieur »… explique la circulaire. On nous explique ensuite que tout élève doit d’abord faire l’objet d’une évaluation avant d’être affecté dans une classe normale, avec les autres élèves.

Mais ça, c’est pour tous les enfants. Blancs, noirs, jaunes, verts, rouges, mais pas pour les enfants Roms. Après plus de 2 semaines de « classe » les enfants continuent de jouer au cerceau, de s’entraîner à la boxe et de faire des coloriages. Comment pourrait-il en être autrement puisque cette classe mélange des enfants de 6 ans n’ayant jamais mis les pieds à l’école et d’autres de 11 ou 12 ans qui étaient déjà scolarisés les années précédentes ?
Comment pourrait-il en être autrement puisque cette classe accueille des enfants qui ne parlent pas un mot de français et d’autres qui parlent comme n’importe quel enfant dont le français est la langue maternelle ?


Violation du droit français et international

Cette classe ethnique, réservée aux enfants Roms, constitue une triple violation des textes existants et qui obligent pourtant la France.

Violation de la circulaire du 12 octobre 2012 qui prévoit une inscription dans les classes normales. « Les élèves allophones arrivants ne maîtrisant pas la langue de scolarisation, en âge d'être scolarisés à l'école maternelle, les élèves soumis à l'obligation scolaire et les élèves de plus de 16 ans doivent être inscrits dans la classe de leur âge. »

Violation de l’article 4 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant qui stipule que les états signataires doivent protéger l’enfant « contre toute forme de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique, les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille ».

Violation de l’article 14 de la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme qui stipule que : « La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. »


Les mensonges socialistes : de la Présidence de la République à la Mairie

Le mensonge est devenu la langue officielle du gouvernement socialiste et de la Hollandie. Mensonge sur les promesses électorales, mensonges sur le chômage, mensonge sur les impôts, mensonges du Ministre du Budget, chargé de la lutte contre la fraude fiscale sur ses comptes en Suisse…Mensonge à tous les étages, mensonges à tous les niveaux.

Le mensonge se décline donc aussi au niveau local. A Bron par exemple, la mairie a expliqué pendant des semaines qu’elle n’avait pas de place pour mettre une dizaine d’enfants dans les classes normales de la commune et maintenant, elle va expliquer que cette classe est temporaire, le temps d’affecter les enfants dans les classes normales.
C’est magnifique le socialisme. A la rentrée, il n’y avait pas de places disponibles pour accueillir les enfants Roms mais dès qu’une classe ethnique est dénoncée, on va nous expliquer que c’est temporaire, le temps de les affecter dans des classes qui ne pouvaient pourtant pas les accueillir à la rentrée…

Il faudra aussi que la mairie explique pourquoi les enfants Roms de sa classe ethnique n’ont pas droit à la cantine scolaire. Il n’y a plus de place ? Il n’y a pas assez à manger ? Ou alors la mairie socialiste ne veille-t-elle pas tout simplement à limiter au maximum les contacts entre les enfants Roms et les autres enfants « normaux » afin de ne pas provoquer la colère de ses administrés qui eux, ont le droit de voter ?

Il faudra aussi que la mairie explique pourquoi les enfants Roms de sa classe ethnique n’ont pas droit aux activités péri-scolaires. Vous savez, ces temps extraordinaires de partage, de convivialité, qui doivent permettre « d’aider les écoliers rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, d’accompagner le travail personnel des autres élèves ou de mettre en place une activité prévue par le projet d’école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial. ». Pile poil ce qui conviendrait à des petits Roms à qui on apprend depuis leur plus tendre enfance qu’ils ne sont pas comme les autres.

Enfin, il faudra aussi que la mairie explique pourquoi tous les enfants de moins de 6 ans du bidonville sont exclus de l’accès à l’enseignement. C’est par manque de place également ? Alors certes, la scolarité n’est obligatoire qu’à partir de 6 ans. Mais alors si un parent français d’un enfant de moins de 6 ans se présente pour scolariser son enfant à la mairie de Bron, on lui répond que ce n’est pas obligatoire et on lui refuse l’inscription ? Ou alors le refus ne touche, encore une fois, que les enfants Roms ?


D’autres classes ethniques : du gymnase au commissariat

Sous Hollande, on a beau être socialiste, ce n’est pas la première fois qu’on pratique la préférence nationale et les classes ethniques. En janvier 2013, à Ris-Orangis, le maire socialiste M. Raffali avait eu l’idée extraordinaire de scolariser des enfants Roms dans un… gymnase…
Fin 2012, Mme Demontès, elle aussi sénatrice-maire socialiste, comme Mme Guillemot, avait eu l’idée encore plus géniale de scolariser les enfants Roms dans une classe située dans le même bâtiment que la police… Pour les cours d’éducation civique, on n’a pas encore trouvé mieux.

Le Défenseur des Droits, feu Dominique Baudis avait été saisi de ces cas de discrimination flagrants. Il avait été très clair :  « Le Défenseur des droits rappelle que les enfants ne peuvent accomplir de progrès tant dans l’acquisition de la langue que dans leur socialisation que s’ils sont en contact étroit et quotidien avec les enfants de leur âge qui n’appartiennent pas à leur communauté d’origine. ». Il avait exigé et obtenu la fermeture immédiate de ces classes et la scolarisation des enfants dans les classes normales, avec les autres enfants.


L’école Française, un modèle d’intégration ?

Où est-elle l’école républicaine et laïque ? Ou est l’égalité des chances ? Quelle hypocrisie de nous parler de l’égalité filles garçons alors qu’on sépare des enfants en raison de leur origine ethnique ?
Et oui, regrouper des enfants Roms ensemble, dans un classe spéciale, c’est très mal, c’est même illégal. En France socialiste, en 2014, on instaure pourtant, en toute impunité, un accès différencié à l’enseignement public en fonction de l’origine ethnique. Imaginez un seul instant une classe réservée aux enfants Juifs ou aux enfants Noirs. Impensable n’est-ce pas ? Pas en France… C’est pourtant exactement ce qui se passe à Bron avec les enfants Roms. Mais comme ils ne sont ni Juifs ni Noirs, personne ne trouve cela anormal.


Qui sent le plus mauvais ?

Ce week-end à Lyon, toute la gauche bien pensante se donne rendez-vous pour manifester contre ce qu’elle appelle « les idées nauséabondes » du Front National.
Bien sur, on n’entendra pas un mot, pas un slogan contre les discours racistes de Valls ou les pratiques hors-la-loi et discriminatoires du gouvernement socialiste qui vont bien au-delà de toutes les idées du FN. Chûûût. Au PS on manifeste juste contre les idées nauséabondes des autres, pas contre les pratiques nauséabondes de son propre camp.



dimanche 23 novembre 2014

Casse de 126 000 € sans un seul coup de feu



Le montant du butin s'élèverait à 126 000 €. Pas un coup de feu n'a été tiré. Normal. Le braqueur c'est l'Etat. L'arme du crime, la taxe foncière.

Le Progrès du 22 novembre 2014 nous apprend que le fisc a commis une erreur dans l’avis d’imposition concernant la taxe foncière qui a été envoyé à 21 000 contribuables.

Plusieurs personnes, s’apercevant de l’erreur, ont naturellement pris contact avec les services fiscaux pour se faire rembourser. Que croyez-vous qu’il arriva ? Rien. Ou plutôt si. Dégage.
Non mais, vous vous prenez pour qui ? Vous croyez que l’Etat va se rabaisser à rembourser des sommes indûment encaissées ? Vous rêvez ?

Comment est-ce possible ?

Heureux hasard pour les services fiscaux, « l’erreur » d’imposition est de quelques euros par contribuable et inférieure à 8 €. Pourquoi 8 € ? Tout simplement parce que le Code Général des Impôts, dans son article 1965 L, prévoit que : «  Les dégrèvements ou restitutions de toutes impositions ou créances fiscales d’un montant inférieur à 8 € ne sont pas effectués. »

Et hop, le tour est joué. Voici comment prendre de l’argent de la poche de 21 000 personnes en toute impunité. « L’erreur » moyenne serait d’environ 6 €. Le fisc empocherait ainsi 126 000 €. Sans tirer un coup de feu. Magnifique, non ?

Cette histoire à dormir debout se passe dans l’Ain. Dans combien d’autres départements les services fiscaux ont-ils ainsi commis une « erreur » inférieure à 8 € ?

Cahuzac, ancien ministre socialiste du budget chargé de la lutte contre la fraude fiscale qui possédait des comptes en Suisse se marre.
Thévenoud, ancien ministre socialiste qui souffrait de « phobie administrative » est plié de rire.
Le Guen, secrétaire d’Etat aux relations avec le parlement qui avait minoré sa déclaration de patrimoine s’en tape sur le ventre.
Hollande qui avait annoncé qu’il n’y aurait plus d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit a des crampes d’estomac tellement il se marre.

Il paraît que le Ministère des Finances, lui, trop content d’avoir trouvé un nouveau filon, envisage de diffuser une note à tous les services fiscaux pour majorer de 7.99 € tous les avis d’imposition envoyés aux Français pour les 3 années à venir. Non, je plaisante. Quoi que…

Bienvenue en France socialiste.

mardi 11 novembre 2014

L'incroyable courage de 10 CRS contre une femme à terre




Selon Valls, les violences sont une insulte à la mémoire de Rémi Fraisse. Ah bon ? Toutes les violences ? Non, pas toutes.

Dormez bonnes gens, votre police veille.

Et si vous aviez un doute sur le fait que la police fait un travail admirable comme prétendent Valls et Cazeneuve, maintenant, vous n'en aurez plus.

C'est tellement plus facile de se mettre à 10 sur une femme que d'attraper les collègues en civil infiltrés qui cassent et provoquent.

8 Novembre 2014, Nantes

dimanche 26 octobre 2014

L'hypocrisie de l'occident

La famine tue beaucoup plus qu'Ebola, mais l'occident s'en fout parce que ce n'est pas une maladie qui peut tuer les riches



samedi 25 octobre 2014

Voulant expulser des Roms, la mairie communiste prend par erreur un arrêté de péril contre des villas

Vénissieux, troisième ville du Rhône est tenue par les communistes depuis 1944. Connue pour ses quartiers difficiles comme les Minguettes qui s’enflamment régulièrement, la ville rouge s’est distinguée récemment en raison de l’annulation de l’élection de Michèle Picard, la maire communiste, sortie victorieuse d’une campagne sanglante contre le candidat socialiste.


Un enduit FN sur une liste d’extrême-droite identitaire

Le Tribunal Administratif de Lyon, saisi par le préfet Jean-François Carenco et le candidat UMP, a décidé d’annuler l’élection de l’ensemble des conseillers municipaux et donc de la maire Michèle Picard en raison de « graves et nombreuses irrégularités ». Le tribunal relève en effet que plusieurs personnes qui se sont présentées sur la liste du candidat identitaire d’extrême-droite ont cru représenter le FN. Certains n’avaient même pas compris qu’ils figureraient sur une liste électorale. Et oui, c’est ça l’inconvénient de l’âge. Parfois, on ne comprend plus bien ce qu’on fait et certains méchants candidats mal intentionnés en abusent. Profitant de l’absence du FN, les identitaires conduits par Benedetti, exclu du FN en 2011 et fondateur de l’œuvre Française, avaient monté une liste « Vénissieux fait front » réalisant plus de 11% au premier tour.
Vénissieux est donc à nouveau en pleine campagne électorale pour de nouvelles élections municipales.


Les communistes prient pour que le FN présente une liste

C’est mathématique et tout simple. Si elle ne s’allie pas avec le parti socialiste, et on voit mal comment elle le ferait après avoir traité le candidat socialiste de "misogyne", "d'agressif", et "tricheur", la seule chance de Michèle Picard de conserver son fauteuil confortable de maire est de compter sur un très bon score du FN qui empêchera le candidat UMP de lui passer devant. Appuyer, encourager, dérouler le tapis rouge au Front National dans l’espoir qu’il fasse le plus gros score possible pour conserver son siège, ça ne vous rappelle rien ? La stratégie des communistes à Vénissieux est exactement la même que celle du Parti Socialiste au niveau national.

L’instrumentalisation des Roms un grand classique
Mi octobre, une cinquantaine de Roms Roumains s’installent dans un ancien hôtel-restaurant à l’extrémité de Vénissieux. Il viennent d’un centre d’hébergement d’urgence expulsé quelques semaines plus tôt à Villeurbanne. Le bâtiment est situé dans une zone pavillonnaire où les Roms ne sont pas les bienvenus. Les riverains ne supportent pas bien la présence de leurs nouveaux voisins et des lettres de protestation affluent en mairie. Le propriétaire engage une procédure d’expulsion, mais celle-ci risquant de prendre plusieurs mois, la mairie, soucieuse de son image en pleine campagne électorale sort l’arme absolue : l’arrêté municipal.
Comme pour les Roms de Bobigny, la maire communiste prend un arrêté qui permet de court-circuiter la justice. En prenant un arrêté de péril grave et imminent, Michèle Picard pense ainsi se débarrasser des familles Roms et redorer son blason auprès de ses électeurs en montrant sa fermeté face aux plus démunis. C’est la version locale du communisme.

Un couac monumental

Dans l’arrêté de péril du 20 octobre 2014 contre le bâtiment squatté par les familles Roms, la mairie de Vénissieux mentionne à 5 reprises une adresse erronée : « 10/12 rue des sports ». Plusieurs journaux locaux soulèvent le lièvre et pointent l’impossibilité d’exécuter une opération d’expulsion sur la base d’un arrêté de péril qui mentionne une fausse adresse.

La maire invalidée de Vénissieux se fend donc d’un communiqué particulièrement virulent contre les journalistes dans lequel elle affirme que l’arrêté municipal a été affiché le 24 octobre en matinée alors que la police municipale est passée afficher l’arrêté le 23 soir. Décidément, ça communique mal entre les services municipaux à Vénissieux.

Dans une tentative désespérée de sauver la face, madame la maire s’enfonce encore un peu plus dans le trou qu’elle a elle-même creusé en affirmant : « il (l’arrêté) vise bien les bâtiments situés sur les parcelles cadastrales 10/12 rue des sports qui correspondent à l’adresse postale 2-4 rue des sports ».

Si madame la maire avait pris ne serait-ce qu’une minute pour consulter le cadastre, elle aurait pu se rendre compte qu’il n’y a aucun bâtiment sur la parcelle AO N°10. En revanche, il y a bien un bâtiment sur la parcelle AO N°11, mais le rapport d’expertise n’a soulevé aucun péril pour ce bâtiment. La parcelle AO N°12 comporte bien le bâtiment visé par le rapport d’expertise, mais elle comporte également un autre bâtiment en parfait état, lui. Donc, si on en croit la déclaration de Madame Picard du 24 octobre, les services municipaux ont pris un arrêté de péril contre un bâtiment situé sur une parcelle qui ne comporte pas de bâtiment (la parcelle N°10). Bravo. Ca c’est du professionnalisme et de la compétence.

D’autre part, madame la maire n’a probablement pas bien lu l’arrêté de péril qui porte pourtant sa signature, sinon elle aurait remarqué qu’à aucun moment l’arrêté ne mentionne les parcelles 10/12 mais uniquement la parcelle 12, toujours précédée de l’adresse erronée, 10/12 rue des sports.

Enfin, si les services municipaux dont elle vante la compétence avaient consulté le BODACC pour rechercher l’adresse du fonds de commerce qui a été vendu récemment, ils auraient trouvé la bonne adresse. Dans le numéro 136 A, la vente du fonds de commerce est bien mentionnée avec l’adresse suivante : « 40 Boulevard de Parilly, 69200 Vénissieux » (annonce numéro 405 du 18 juillet 2014)

Cerise sur le gâteau, les numéros 10 et 12 de la rue des sports existent bien. On y trouve 2 splendides villas dont les occupants ne ressemblent ni de près ni de loin à des mendiants Roms.

En résumé. La mairie prend un arrêté de péril contre un bâtiment, se trompe sur la mention de l’adresse, ce qui revient à frapper de péril deux villas qui n’ont jamais reçu aucun expert et dont les propriétaires qui ont du payer une fortune pour les acquérir espèrent qu’on ne va pas venir les détruire à coups de bulldozer comme un vulgaire camp de Roms. Au lieu d’expulser les Roms, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux veut expulser les riches. Ca c’est de la campagne électorale rondement menée.


Tout ça pour l'absence d'enduit

Dans quelques jours, des dizaines de Roms parmi lesquels de nombreux enfants vont se retrouver à la rue, dans le froid, en raison d'un arrêté municipal signé par Michèle Picard, maire communiste invalidée prête à tout pour conserver son siège confortable, y compris à s'asseoir sur le sort des plus démunis.

Pour la petite histoire, le rapport d’expert justifie le péril grave et imminent par l’absence d’enduit sur un mur porteur… Comment, vous ne le saviez pas ? L’absence d’enduit nuit gravement à la santé. Tenez, regardez, à Vénissieux, les communistes emmenés par Michèle Picard ont perdu eux aussi leur enduit de façade. On le voit bien maintenant, si on gratte le peu d'enduit rouge qu’il leur reste, on tombe vite sur du brun bien sombre. Les Roms agissent décidément comme des révélateurs dans beaucoup de domaines.

samedi 18 octobre 2014

Roms: retour vers la préhistoire

Tout a commencé mercredi 1er octobre à Villeurbanne. Ce jour là, 296 personnes selon la préfecture sont expulsées d’un ancien centre d’hébergement d’urgence ouvert dans le cadre du plan froid 2013-2014. Parmi elles, des personnes de toute nationalités : roumaine, serbe, bulgare, géorgienne, française, ainsi que de très nombreux enfants. Une fois de plus, l’expulsion est réalisée au petit matin, sans aucune proposition d’hébergement pour les personnes les plus fragiles. Un homme de 65 ans, Français, titulaire d’une carte d’invalidité est jeté à la rue sans autre forme de procès. De même plusieurs femmes enceintes et des enfants en très bas âge parmi lesquels une petite fille de 1 mois et demi.
Dans la soirée, les familles vont essayer de se reposer dans un square voisin. Elles sont rapidement délogées par la police. Quelques jours plus tard, on retrouve une partie des familles et leurs enfants du côté de la gare de Villeurbanne, à même le sol, sans autre protection que le ciel étoilé lorsque la nuit est tombée. L’autre partie des familles se réfugie du côté de Gerland.
Quelques familles dorment par terre, sous le porche d’une entrée, en haut d’un escalier. D’autres dorment dans des voitures, entassés, les uns sur les autres. Le samedi, des hommes partent pour essayer de trouver un endroit plus favorable. Dans la soirée, c’est décidé, ils iront investir un ancien site industriel abandonné. Le Grand Lyon possède des centaines de sites et de terrain qu’il rachète à bas prix et revend une fortune à des promoteurs. Vers 22 heures, tout le monde part s’installer quelques rue plus loin, dans le bâtiment désaffecté. Comme on pouvait s’y attendre, probablement suivis par des civils qui ont reçu pour consigne de ne surtout pas les laisser s’installer durablement autre part que sur un bout de trottoir,  ils reçoivent dès le lendemain la visite de nombreux policiers.
La confrontation est dure. Les familles refusent de sortir, n’ayant nulle part où aller. Les policiers ont reçu des consignes, ils n’y vont pas par quatre chemins. Les affaires sont jetées, des femmes sont bousculées. L’une d’entre elle qui reçoit un coup fait un malaise et les secours sont appelés. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, tout le monde est rejeté à la rue et la porte du bâtiment à nouveau condamnée. Les familles retournent dormir sur le trottoir ou dans les voitures.

Les autres familles qui étaient restées du côté de Villeurbanne décident de se rendre à Saint-Priest sur un terrain situé dans une zone industrielle. Samedi matin, personne ne les remarque. En revanche, dimanche, des équipages de police, accompagnés de représentants de la mairie prennent note de leur occupation des lieux depuis plus de 48 heures. Le terrain est grand. Pour l’instant il n’y a qu’une dizaine de familles, mais les autorités savent que ce bidonville pourrait s’agrandir. Alors elles vont commencer leur harcèlement. Tous les jours, des équipages de police municipale et de police nationale passent pour demander  aux familles de quitter les lieux.
Mardi 7 octobre, dans l’après-midi, 2 policiers s’arrêtent en moto. Ils viennent voir les familles et leur ordonnent une fois de plus de partir. Mais cette fois, les termes employés sont très agressifs. Selon plusieurs témoins, les policiers auraient menacé de séparer les parents des enfants et de les gazer. Ils auraient même ajouté qu’ils mettraient du gaz lacrymogène dans les tentes s’ils refusaient de partir.
Mercredi 8 octobre, alors que les familles commencent à s’installer sur un côté de la parcelle qui n’est pas inondé, la police nationale, la police municipale et des équipages de policiers en civil arrivent avec un bulldozer et un camion. Toutes les habitations de fortune sont détruites, y compris les tentes. Cette intervention n’a aucun fondement juridique. Au-delà de 48 heures d’occupation, une procédure juridique est obligatoire pour expulser les occupants d’un terrain. D’après un journaliste témoin sur place, c’est encore le Grand Lyon qui serait intervenu. La question qui se pose est de savoir si c’est à la demande de la police que les habitations ont été détruites ou si c’est le Grand Lyon, probablement propriétaire du terrain qui a demandé l’assistance de la police pour se faire justice lui-même, en dehors de tout cadre légal. Dans les 2 cas, la police nationale, supposée faire respecter la loi, a prêté son concours à une opération d’expulsion totalement illégale.
Les familles sont rejetées sur une partie de la parcelle où des flaques d’eau se sont formées. Un officier de police explique qu’il veut les voir partir « pour leur bien », parce qu’il y a des enfants qui ne peuvent pas vivre les pieds dans l’eau. Dans le même temps, il les expulse de la partie du terrain où ils avaient les pieds au sec. Allez comprendre. Elle est magnifique la compassion policière quand il s’agit de gérer la misère humaine.
Vendredi 10 octobre, Lyon et sa banlieue sont noyés sous des trombes d’eau. Les familles de Saint-Priest sont retournées à l’âge de la préhistoire. Après la destruction illégale de leurs cabanes, les familles ont construit des sortes de tentes. Il faut le voir pour y croire. Les abris sont constitués de morceaux de bois inclinés attachés par de la ficelle. Par dessus, les plus chanceux ont pu mettre des bâches en plastique. Pour d’autres, une simple couverture dont l’eau se moque sert de toit. Les parents et les enfants sont à même le sol, avec pour quelques-uns des couvertures qui constituent un isolant bien dérisoire. Tout autour, on patauge dans de la boue. Afin de ne pas détruire leurs chaussures, les adultes préfère marcher pieds nus et se rincer dans les flaques d’eau glacée avant de rentrer sous leur abri. Tous les enfants toussent mais ils gardent ce sourire que seuls les enfants savent encore porter dans ce genre de circonstances. Le peu de nourriture que les parents ont pu récupérer grâce à des dons est gorgé d’eau. Un réchaud de fortune qui sert autant à se réchauffer qu’à cuire quelques aliments est improvisé pour que les enfants mangent quelque chose de chaud. Il s’agit d’un chariot de transport d’une grande marque suédoise réputée pour son mobilier bon marché mais encore beaucoup trop cher pour ces gens qui ne possèdent rien. Le chariot est mis en travers. Il recouvre quelques flammes qui chauffent difficilement une casserole avec de la soupe. Le bois mouillé brûle très mal.
Quelques jours plus tard, une partie des famille trouve un bâtiment pour se mettre au sec. Le harcèlement policier reprend, on leur demande de quitter les lieux sans décision du tribunal, ils refusent. Le propriétaire engage une procédure d’expulsion. Dans quelques semaines ou quelques mois, tout le monde se retrouvera à nouveau à la rue.

Avant de procéder à une expulsion, le préfet est censé mettre en place un diagnostic permettant d’éviter ce genre de situation. En tout cas, c’est ce que stipule la circulaire du 26 août 2012 signée par 7 ministres dont Valls. Dans le Rhône, la circulaire n’a jamais été appliquée. Personne ne sait où le préfet a mis les fonds destinés à ces diagnostics, plusieurs centaines de milliers d’euros.
La France a été condamné à de multiples reprises par les instances européennes et internationales pour sa politique d’expulsion qui viole tous les principes humanitaires. Quand il était candidat, la main sur le cœur, le candidat Hollande promettait que, contrairement à son prédécesseur, il n’y aurait plus d’expulsion sans propositions d’hébergement.  Fin 2013, Manuel Valls, monsieur 5% aux primaires socialistes, avait expulsé de leurs lieux de vie 2 fois plus de familles et d’enfants que son prédécesseur.
Hier, c’était la journée mondiale du refus de la misère. On aime bien, en France, les journées symboliques qui ne servent pas à grand chose sinon donner bonne conscience aux privilégiés qui nous gouvernent et nous donnent des leçons. Pendant ce temps, on laisser vivre à la rue, comme des chiens des hommes, des femmes et surtout des enfants. Ce matin, une petite fille de 60 jours dont 10 dehors sous la pluie vient de passer une nuit de plus sous une tente de fortune fabriquée avec des morceaux de bois. Elle et ses parents portent les mêmes vêtements depuis 15 jours. Ils n’ont rien mangé ou presque depuis une semaine.

En leur refusant l’accès aux droits élémentaires, en multipliant les expulsions, en détruisant leurs habitats, le gouvernement de Manuel Valls renvoie toute une catégorie de la population à l’âge de pierre. Cela permet ensuite d’ânonner à l’envie que « ces populations » ont des modes de vie « en confrontation » et qu’ils ne souhaitent pas « s’intégrer ».

A tous les niveaux : Etat, régions, communes, la France, « patrie des droits de l’homme » organise consciencieusement l’exclusion d’une catégorie de citoyens en raison de son appartenance ethnique.

vendredi 26 septembre 2014

Un ancien résistant de 89 ans agressé chez lui par des policiers


Né en 1925 dans une roulotte, Raymond Gurême est un ancien résistant qui a connu les camps allemands.
Le 4 octobre 1940, alors qu’il n’a que 15 ans, des gendarmes viennent arrêter toute sa famille. Ils sont d’abord parqués dans une usine à Darnétal près de Rouen puis transférés à Sotteville les Rouen avant d’être conduits dans des wagons à bestiaux jusqu’à Brétigny en région parisienne. « Ca le mettait en colère mon père se voir prisonnier sur le sol Français, arrêté et gardé par des Français, lui qui avait fait la guerre de 1914 et avait même été gazé. Quand il disait aux gardien qu’il était Français, ils ne savaient pas quoi dire et se débinaient. »
Il s’évade la première fois alors qu’il n’a que 15 ans et se fait reprendre rapidement, dénoncé par le maire de la commune à qui il avait demandé de l’aide. Arrêté plusieurs fois, déporté en Allemagne, il participera finalement à la libération de Paris.

74 ans plus tard, le 23 septembre 2014, d'autres policiers font une descente sur le terrain dont il est propriétaire dans l’Essonne. Ils s’introduisent dans son domicile et lui demandent d’en sortir, ce qu’il refuse de faire. Voici le témoignage d’un membre de la famille :
"le commissariat d'Arpajon a décidé le 23.09.14 de se déplacer à notre domicile en opération coup de poing armé de gomme cogne, matraque télescopique 9mm, taser, bombe lacrymogène, se sont autorisés a rentrer et fouiller dans nos domiciles sans mandat de perquisition ».
Face à l’opposition du vieil homme et de sa famille, la réaction policière est immédiate. Un témoin raconte : « une femme portant son bébé dans les bras a été gazée, une femme enceinte frappée et gazée, une mineure de 16 ans et sa mère la défendant, le fils du propriétaire a été massacré par 4 de leurs hommes après s’être défendu, un autre de ses fils a été salement amoché et la maman de la mineure a été transférée a l’hôpital pour coup aggravé. »

Raymond Gurême s’est rendu chez un médecin pour faire constater les violences policières. Celui-ci constate des ecchymoses sur l’avant-bras et le thorax ainsi que des contusions à l’épaule et sur le crâne.  Il a déposé plainte contre les policiers.

Nous vivons dans un pays formidable où 3 présumés terroristes, fichés et recherchés peuvent franchir la douane d’un aéroport sans être inquiétés mais où un vieil homme de 89 ans, ancien résistant se fait frapper par la police parce qu’il refuse qu’on fouille sa maison sans raison.

Nous attendons avec impatience la version policière qui nous apprendra certainement que Monsieur Gurême du haut de ses 89 printemps s’est jeté sur les policiers, les a roué de coups avant de les plaquer au sol puis s’est fait repousser par d’autres vaillants représentants des forces de l’ordre sans qui leurs camarades auraient probablement succombé aux coups meurtriers du nonagénaire présumé terroriste.

Il serait bon que dans ce pays, à défaut d’apprendre à certains policiers les règles d’usage de leurs armes, on leur apprenne au moins l’histoire de France et celle des résistants à qui ils doivent aujourd’hui de vivre dans un pays libre. Vichy, c’est fini. Apparemment, tous ne le savent pas.

Courage Monsieur Gurême. Si certains policiers salissent leur uniforme en ripostant de manière manifestement disproportionnée face à la menace considérable qu’un homme de 89 ans représente pour leur sécurité, nous n’oublions pas, nous, tout ce que nous vous devons.



samedi 20 septembre 2014

Comment les socialistes financent les guerres de Hollande avec l'argent des petites retraites.





La France socialiste n’a pas d’argent pour les plus pauvres et en particulier pour ceux qui touchent des petites retraites mais elle en a pour faire la guerre aux 4 coins de la planète.

Dans un sursaut de générosité lié à la peur de perdre sa majorité à l’Assemblée Nationale, Valls a donc annoncé qu’il allait octroyer une prime exceptionnelle de … 40 € par an aux retraités les plus modestes.

40 € par an ! 3,3 € par mois ! 10 centimes par jour !

Voilà comment on compte relancer la croissance chez les socialistes. Ca ne rigole pas.

Manuel Valls, monsieur 5% aux primaires socialistes explique sa mesure :
"Encore une fois, il ne s'agit pas de dire que c'est extraordinaire, il s'agit uniquement de dire que, par dignité vis-à-vis de ces retraités nous préservons leur pouvoir d'achat par cette prime et par cette augmentation".

Il ose parler de « dignité ». Non mais de qui se fout-il ? 3 € par mois. Valls fait des retraités des mendiants à qui il donne généreusement 10 centimes par jour et il parle de dignité.

Outre le mépris total affiché pour les retraités en raison du caractère dérisoire de cette somme, la question du financement de cette mesure se pose. On nous a assommé comme jamais en nous expliquant qu’il fallait redresser les déficits. On nous explique maintenant que finalement le gouvernement ne redressera rien du tout et que le déficit restera à 4,4% au lieu des 3% qu’on nous avait promis.

Alors, on va le prendre à qui cet argent, cette fois ? Aux retraités ? Ne rigolez pas.

Droit dans ses bottes, Valls explique :
« Quant aux 250 millions d'euros que coûteront ces mesures nous les financerons par des économies".


Tiens, des économies ? Et si on parlait du budget de la défense ?


Mali, Centrafrique, Afghanistan,  Kurdistan, Tadjikistan, Irak, bientôt Libye, la France est le pays le plus interventionniste au monde après les Etats-Unis.
Avec deux différences importantes. Les Américains, eux, font tourner la planche à billets et financent leurs guerres à coups de dollars fraîchement imprimés. D’autre part, ils se payent généreusement en nature avec les ressources des pays qu’ils envahissent.

La gouvernement Français, lui, misérable petit valet aux ordres des Américains ne possède ni le contrôle de sa monnaie, ni le contrôle des ressources des pays qu’il attaque.
Pire, il n’hésite pas une seconde à se tirer une balle dans la pied comme en témoigne le refus de livrer les mistrals à la Russie pour faire plaisir à Obama. Caprice du monarque Hollandais qui devrait nous coûter au moins 2 milliards d’euros.

D’après une information de La Tribune du 19 septembre (1), le surcoût lié à l’aventurisme guerrier de Hollande va nous coûter plus d'un milliard d’euros.

Alors, où on trouve cet argent ? La planche à billet ? Impossible, la Banque Centrale Européenne veille. Les ressources pétrolières irakiennes ? Trop tard, c’est déjà pris par les américains ? Les comptes suisses de Cahuzac ? Nan, j’déconne.

Ca y est, j’ai trouvé… Les retraités. C’est bien les retraités. On est certain qu'ils ne vont pas pas trop emmerder le monde en manifestant. Vu leur âge, ce ne sont pas les retraités qui vont descendre dans la rue tout casser pour protester.

Et voilà, le tour est joué. Le gel des petites retraites jusqu’en octobre 2015 va permettre aux socialistes d’économiser sur le dos des plus pauvres … 1,3 milliards d’euros.

Vous comprenez ?

On vole 1,3 milliard d’euros aux retraités, somme avec laquelle on finance le surcoût des guerres, 1 milliard d’euros et on rend 250 millions aux mêmes retraités en leur faisant croire que c’est un cadeau.
Bénéfice, 50 millions d’euros qui pourront servir, par exemple, à payer la retraite de Monsieur Cahuzac, ex-ministre, socialiste fraudeur comme tant d’autres ou le salaire de député de Monsieur Thévenoud, ex-ministre, fraudeur lui aussi.

Moi, Président, blablabla…

Au parti socialiste, on aime bien les pauvres. Surtout Hollande qui l’a juré sur la tête de Valls l’autre fois « l’engagement de toute une vie » a-t-il dit. On aime tellement les pauvres qu’entre le chômage, le gel des retraites et la pression fiscale insupportable, on en fabrique tous les jours.


- Hé, Valls, t’as pas 10 centimes pour un retraité sans-dents, s’il te plait ?
- Aller, tiens, dégage. Et n’oublie pas de voter socialiste aux prochaines élections, sinon, la Marine te mangera tout cru. Elle est aux portes du pouvoir.
- Ben tu sais, au rythme où on les socialistes nous dépouillent, il ne restera plus grand chose à manger. Faudra pas venir pleurer.


(1) http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140919trib000849776/defense-le-surcout-des-operations-exterieures-va-depasser-1-milliard-en-2014.html





dimanche 7 septembre 2014

Hollande et le Ice Bucket Challenge


1er chef d'état à relever le défi du Ice Bucket Challenge 

François Hollande, Président de la République Française, 
Ile de Sein, 25 août 2014

samedi 6 septembre 2014

Hollande, l'homme qui aimait les femmes et les pauvres

Lors d’une intervention au sommet de l’OTAN, le 5 septembre 2014, François Hollande déclare: « , je n'accepterai jamais, je dis bien jamais, que puisse être mis en cause ce qui est l'engagement de toute ma vie, je dis bien de toute ma vie, de tout ce qui a fondé ma vie politique, mes engagements, mes responsabilités, les mandats que j'ai exercés. Je ne vais pas laisser mettre en cause la conception de mon action au service des Français, et notamment de la relation humaine que j'ai avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus humbles, les plus pauvres, parce que je suis à leur service et que c'est ma raison d'être. Tout simplement ma raison d’être. »

Alors comme ça, Hollande au service des plus démunis, c’est l’engagement de toute une vie. Mieux, c’est sa raison d’être. Voyons ça de plus près.

Hollande a nommé ministre du budget, chargé de la lutte contre la fraude fiscal, Jérôme Cahuzac qui déclarait devant la représentation nationale : « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger». Alors que tout le monde savait, sauf les sans-dents, on l’a laissé se maintenir à son poste alors qu’il aurait dû être démis de ses fonctions immédiatement.

Hollande a nommé conseiller spécial à la communication de l’Elysée Aquilino Morelle, soupçonné d’avoir travaillé simultanément pour un laboratoire pharmaceutique et l’IGAS, l’organisme gouvernemental chargé, entre autres choses, de surveiller et de contrôler ces mêmes laboratoires.  Accessoirement, et sans doute parce que lui aussi devait se sentir proche des plus pauvres, plusieurs sources affirment qu’il avait fait privatiser une salle entière de l’hôtel Marigny pour se faire cirer sa trentaine de paires de souliers de luxe, au milieu d’une pièce toute en dorures.

Hollande a nommé Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le parlement, qui aurait sous-déclaré son patrimoine qui avoisine les 3 millions d’euros, dissimulant ainsi environ 700 000 €. Il devrait subir un redressement fiscal d’environ 50 000 € rien que pour l’année 2013.

Hollande a nommé premier ministre Manuel Valls, monsieur 6% aux primaires socialistes, soit à peine moins que la côte de confiance actuelle du président.
En octobre 2012, selon le Canard Enchainé, Valls aurait demandé aux policiers de son quartier de le nettoyer de tous les SDF qui avaient la mauvaise idée d’apparaître aux yeux de sa femme, provoquant chez elle un traumatisme irréversible. Un véritable ami des pauvres, puisqu’on vous le dit.

La dernière bavure de la présidence qu’on nous promettait exemplaire s’appelle Thomas Thévenoud, ex-secrétaire d’Etat au commerce extérieur. Il vient de battre le record de la démission la plus rapide de l’histoire : 9 jours.
Son tort ? Oh, 3 fois rien. Pendant 3 ans, il a « oublié » de déclarer ses revenus au fisc. Pendant ce temps, il donnait des leçons à tout le monde sur la moralisation de la vie politique et l’évasion fiscale. Comble de l’histoire, il était vice-président de la mission d’information sur la fraude fiscale.

Ces hommes symbolisent toute l’hypocrisie socialiste, ses mensonges incessants et sa propension maladive à donner des leçons à la terre entière en faisant exactement le contraire de ce que l’on demande aux autres au nom de la morale.

Parce qu’il aime les sans-dents et parce qu’être à leur service est l’engagement de toute une vie, on voit qu’entre Cahuzac, Morelle, Le Guen, Valls, Thévenoud et tous les autres, Hollande s’est entouré d’amis qui eux aussi, c’est évident, ont décidé de consacrer leur vie aux plus démunis


En ce qui concerne la politique menée depuis 2 ans et demi par François Hollande, il faut être aveugle ou menteur pour prétendre qu’elle est au service des plus pauvres.

Depuis mai 2012, plus de 500 000 personnes sont tombées dans le chômage. En septembre 2012, pourtant, Hollande, le président des pauvres promettait la main sur le cœur : « d’inverser la courbe du chômage d’ici un an ». Non seulement il n’a pas inversé la courbe du chômage, mais en plus, à défaut de combattre le chômage, il a décidé de combattre les chômeurs. Le 2 septembre 2014, François Rebsamen, ministre du chômage demande à Pôle Emploi de multiplier les contrôles afin de traquer les chômeurs qui ne rechercheraient pas un emploi et de les radier.

Les conditions de vie des personnes les plus fragiles et les plus démunies, celles qui vivent à la rue s’aggravent également. L’année dernière, 453 personnes sont mortes dans la rue. Leur moyenne d’âge était de 50 ans. Parmi eux figuraient 15 enfants. Du jamais vu.

Le Président qui dit aimer les pauvres a décidé de maintenir et d’accentuer la gestion au thermomètre en jetant à la rue des milliers de personnes hébergées pendant l’hiver. Le 31 mars 2014, comme en 2013, comme en 2012, tous les centres d’hébergement d’urgence ont fermé en toute illégalité. Alors non seulement Hollande jette à la rue les plus démunis, mais en plus il viole leurs droits. Pas mal pour un président qui a mis toute sa vie au service des pauvres.

Alors que le candidat Hollande et les socialistes avaient promis d’encadrer les loyers pour éviter aux plus pauvres de le devenir encore plus, le président Hollande vient de renoncer à cette mesure.

Alors que le candidat Hollande et les socialistes avaient hurlé contre la TVA dite sociale du précédent gouvernement, non seulement la hausse de la TVA a été maintenue, mais en plus, on nous parle maintenant de l’augmenter à nouveau de 2 points. Encore un cadeau aux plus pauvres.

Et pendant que d’une main Hollande et Valls prennent tout ce qu’ils peuvent aux Français, de l’autre, ils font un cadeau de plus de 30 milliards d’euros aux patrons. Une vraie politique au service des plus pauvres, l’engagement de toute une vie, puisqu’on vous le dit.
Au Medef, ils en ont des crampes d’estomac tellement ils se marrent après avoir entendu Hollande à l’OTAN.


Alors Hollande au service des pauvres ? L’engagement de toute une vie ? Mais la situation des pauvres n’a jamais été aussi catastrophique que depuis qu’il prétend s’en occuper.
En se maintenant coûte que coûte au pouvoir pour appliquer une politique totalement contraire à celle qu’il avait promise pour se faire élire, en multipliant les scandales, les reculades et les mensonges, François Hollande est en train de détruire les institutions derrière lesquelles il se cache pour rester.

Monsieur Hollande, comme monsieur Valls, comme beaucoup d’hommes et de femmes politiques est d’abord au service de ses intérêts personnels, de ses ambitions et de sa soif de pouvoir certainement pas au service des Français et encore moins au service des plus démunis qui continuent, eux, de crever à la rue comme des chiens pendant que lui se promène en scooter derrière son chauffeur pour aller faire des parties de jambes en l’air.

« Moi Président, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire. » Tu parles. L’exemplarité socialiste, c’est bon, on a vu ce que ça donne. Merci. Vous pouvez partir. Et surtout ne revenez jamais.

samedi 16 août 2014

2017: Hollande président… du Kurdistan

(Reuters)


On nous explique que la France n'a pas assez d'argent pour réduire ses déficits alors on va faire la guerre au Mali et on arme les Kurdes. Vous trouvez ça normal, vous ?

La France va mal.

Cette semaine les chiffres relatifs à l’état de l’économie Française sont sortis. Ils sont catastrophiques. Après plus de 2 ans et demi aux commandes du pays, François Hollande et la parti socialiste affichent un bilan qui démontre leur totale incompétence. Jugez plutôt.
Croissance au 2nd trimestre 2014 : nulle, comme la croissance au 1er trimestre. On ne sait pas quelle voyante Michel Sapin, le ministre des finances, est allé voir pour affirmer que sur l’ensemble de l’année, la croissance devrait atteindre 0,5%. Chez moi, 0 + 0 + 0 + 0, ça fait la tête à toto et toujours 0, non pas 0,5.
Et encore, ça, c’est dans l’hypothèse où on fait aussi bien au 3ème et 4ème trimestre, c’est-à-dire 0. Si jamais on faisait moins, on aurait une « croissance négative » comme nous racontent les journalistes qui n’osent parler de récession de peur de se faire virer.

Le déficit du PIB, lui, sera supérieur à 4% nous annonce le même Michel Sapin après avoir regardé dans sa boule de cristal. La principale conséquence de ce déficit, la France va la sentir passer l’année prochaine. La commission Européenne a en effet donné 2 ans à la France pour revenir dans les clous de Maastricht et réduire son déficit sous la barre des 3%. Une procédure d’infraction a été engagée contre la France.
Concrètement, si en 2015 nos dirigeants nous infligent un déficit supérieur à 3% nous allons prendre une amende record dans la poire.
Le montant de cette amende sera au minimum de 4 milliards d’euros…
4 milliards d’euros, au choix, 100 Airbus, 200 rames de TGV, 18 000 appartements, ou encore 1 an de smic net pour 300 000 personnes.

                       
Hollande, lui, va bien.

Après nous avoir gratifié en début d’année de splendides photos où il tient son garde du corps par la taille au moment de se rendre en scooter à une partie de jambes en l’air chez sa maîtresse, le président de la République Française fête maintenant son anniversaire et se dore la pilule sur la Côte d’Azur.  60 ans et pas un cheveu blanc. Il est entouré de ses enfants, nous dit-on. Pas de Ségolène, bien sur, pas de Valérie non plus, mais toujours pas non plus de Julie officielle.

Notre Don Juan national a aussi profité de ce mois d’août dans le sud pour organiser en grandes pompes une revue aérienne et navale dans la rade de Toulon afin de commémorer le débarquement de 1944. De nombreux chefs d’états Africains sont invités. Les fleurons de la marine Française défilent majestueusement, creusant un peu plus le déficit de la France et la tombe politique de Hollande.
Qui vous a dit que la France n’avait pas d’argent ? Dans son discours, Hollande parle de la France, « 5ème puissance économique mondiale et qui entend le rester… ». Et oui, la méthode Coué fait maintenant office de stratégie officielle à l’Elysée.


La France a beaucoup d’argent

Hollande n’est pas seulement un coureur de jupons, il est aussi un grand chef de guerre. Mali, Tchad, Centrafrique, la France intervient beaucoup en Afrique, sous prétexte de traquer le fantôme de Ben Laden. En 2013, d’après le Canard Enchaîné qui s’est procuré une note de l’état-major des armées, le surcoût lié à l’aventurisme militaire de Hollande s'élève à plus d’un milliard d’euro. (1,257 pour être précis)

Ce n’est pas tout. Comme la France est un pays riche, très riche, notre président a aussi décidé de punir Poutine parce qu’il ne veut pas rester les bras croisés devant le massacre de milliers de civils en Ukraine. Mais les sanctions de la France contre la Russie se retournent contre nous.  La mise en place de l’embargo sur les produits alimentaires Français par la Russie devrait nous coûter environ 750 millions d’euros.
Pour couronner le tout, on nous parle maintenant de ne pas livrer les navires de guerre commandés par la Russie. Outre l’image lamentable que nous donnerions aux pays étrangers, celle d’un partenaire peu fiable qui est capable de rompre des contrats commerciaux sur simple demande des Américains, cela nous coûterait plus de 2 milliards d’euros. Le remboursement de la commande, plus un milliard de pénalités.


Et puis maintenant, il y a le Kurdistan.

Il n’y a plus un centime pour augmenter le smic, rembourser des médicaments ou construire une véritable politique de relance mais il y en a pour envoyer des soldats au Mali et des armes au Kurdistan.
Il paraît qu’au Kurdistan, on ne jure plus que par la France et par Hollande. Alors que chez nous, la côte de popularité de Hollande dépasse difficilement les 20%, au Kurdistan, elle est de 99%. Mieux que Poutine en Russie.

Alors bien sur, on se réjouit tous que des hommes vont pouvoir tuer d’autres hommes avec des armes et des munitions françaises. Surtout quand il s'agit d'aider des Kurdes contre des terroristes que la France a armé pour combattre en Syrie. Mais bon, compte tenu de l’état de nos finances publiques et des amendes record qu’on va devoir payer à la commission Européenne à cause de nos déficits, on ne comprend plus bien.

Mais d'où sort-il tout cet argent ? On nous prendrait pas un peu pour des c… ?


Prenez-le

Vous savez quoi, Kurdes d’Irak ? On vous aime bien. On est ravi de vous aider. On vous aime tellement que notre président, on vous le laisse. On vous le donne. C’est cadeau. Gratuit, en bonus avec les armes. On peut même vous payer pour le prendre, ça nous coûtera moins cher que s’il reste chez nous.

Parce que nous, vraiment, on n’en peut plus. Prenez-le, par pitié.

2017 : Hollande Président, oui. Du Kurdistan.

lundi 28 juillet 2014

Palestiniens: Israël vous souhaite une joyeuse fête de l'Aïd


La fête de l’Aïd El Fitr marque la fin du ramadan. Israël et son premier ministre Benyamin Netanyahou célèbrent à leur manière la fête la plus importante de l’Islam.

Au peuple Palestinien.

Nous, Israël avons décidé de vous offrir le plus beau feu d’artifice que vous pouvez imaginer à l’occasion de la fin du ramadan. Depuis 2 semaines, nous avons donné un aperçu de nos talents pyrotechniques, mais ce n’est rien à côté de ce que nous allons vous envoyer dans les jours à venir.
Notez au passage qu’Israël est le 5ème exportateur mondial d’armes, juste derrière la France.
Cette action militaire est l’occasion de montrer au monde entier notre savoir-faire. Ils ont le salon du Bourget, nous, nous avons Gaza. Pour toute commande, écrire à la rédaction qui transmettra.
Certains de nos concitoyens ne s’y sont pas trompés et se sont confortablement installés dès le premier jour sur une colline dominant Gaza pour admirer le spectacle. C’est la fête, écoutez les pousser des cris de joie à chaque missile que notre valeureuse armée envoie sur vos maisons, tuant à chaque fois des dizaines de civils. (1)

Dans un premier temps, nous avons pris comme prétexte la nécessité de faire cesser les tirs de roquette du Hamas. Oui, vous savez, ce groupuscule que vous avez décidé d’élire démocratiquement en 2006. Bande de crétins. La démocratie n’est pas faite pour vous, vous n’avez rien compris. Si vous voulez que vos élections soient reconnues votez donc pour le bon candidat, celui d’Israël ou des occidentaux. Ou alors foutez à votre tête des monarques corrompus  pleins aux as qui font des courbettes à l’occident.

Le Hamas, donc, tire des roquettes sur nos villes. Nous prenons le monde entier à témoin. Quel état accepterait qu’on envoie sur son territoire des missiles dans des zones habitées par des civils ? C’est inadmissible. Insupportable. Nous ripostons. C’est normal, non ?
Quoi ? Comment ? Que fait l’armée Israélienne si ce n’est tirer des missiles sur des zones habitées par des populations civiles ?
Là encore, vous n’avez rien compris, bande d’abrutis. Il n’y a qu’Israël qui a le droit de bombarder impunément des hommes, des femmes, des vieillards, et surtout des enfants.

Un missile du Hamas qui tue quelques fourmis dans le fond d’un jardin Israélien c’est un attentat terroriste. Une bombe de l’armée Israélienne qui pulvérise des enfants Palestiniens jouant sur une plage, c’est un acte légitime d’auto-défense. (2) Vous comprenez la différence ?
Le monde entier parle du droit d’Israël à se défendre contre les roquettes du Hamas, mais personne ne parle du droit des Palestiniens à se défendre contre les bombes d’Israël.
Vous ne comprenez toujours pas la différence ? Non ? Moi non plus. C’est comme ça. Demandez à Obama ou a Hollande, ils vous expliqueront. Ou pas.

Bon d’accord, on a une fâcheuse tendance à multiplier les bavures. Il y a quelques jours nous avons bombardé une école de l’ONU, tuant une quinzaine de personnes. Aujourd’hui, nous avons bombardé un hôpital tuant encore plusieurs enfants. Il y a quelques heures, des enfants qui jouaient dans un camp de réfugiés. Attention, c’est pas notre faute, ce sont les drones qui déconnent. On n’a pas encore pigé toutes les explications sur la notice. C’est pas écrit en hébreu, c’est écrit en américain.
Et puis on teste nos armes. Des bombes au phosphore en 2009, des bombes à fléchettes cette fois-ci. C’est marrant les bombes à fléchettes. Vous jouez jamais aux fléchettes ? Ben, c’est pareil, sauf que la cible, ce sont des enfants qui courent.

Plus de 1 000 morts, 6 000 blessés. C’est pas mal non ? En 20 jours. Ca fait un score moyen de 50 personnes par jour, sans compter les blessés qui ne vont pas s’en sortir, on devrait doubler facilement le nombre de morts. Les nazis ont inventé les chambres à gaz pour tuer le plus de Juifs possible. Nous, on a inventé la peine de mort collective pour tuer le plus d’arabes possible. On cible un immeuble et boom, il s’effondre sur ses habitants. Femmes, enfants, tout le monde y passe. C’est pratique, il n’y a pas de tribunal, c’est autorisé par la communauté internationale et il n’y a aucune représailles, on peut recommencer régulièrement.

Quoi ? Un génocide ? Tout de suite, les gros mots… Arrêtez de pleurer. Vous allez pas apprendre à un Juif ce qu’est un génocide. Nous on a été victimes de la Shoah. Merde, quand même !
Quoi ? Comment moi, Israélien, Juif, dont les ancêtres ont été victimes de la Shoah, je peux faire subir cela à un autre peuple ? Mais vous déconnez ou quoi. Après la Shoah, tout le monde à toujours dit « plus jamais ça ». Mais personne ne m’a écouté quand j’ai dit « plus jamais ça… pour moi ».

Bon, avant de terminer, une spéciale dédicace pour nos précieux soutiens occidentaux, et en particulier la France. La France est quand même le seul pays où la Ligue de Défense Juive n’est pas classée parmi les organisations terroristes. C’est pratique. On peut s’en servir pour créer des troubles à l’ordre public et ensuite interdire les manifestations. La France le seul pays au monde à interdire les manifestations de soutien aux Palestiniens. Ils sont gonflés. Même nous on n’oserait pas. On a beau tuer des enfants à coups de bombes, on ne plaisante pas avec la liberté d’expression, nous.
Hollande qui voulait trouver « un chant d’amour pour Israël et ses dirigeants » (3). Valls « lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » (4). Difficile de trouver meilleurs soutiens à travers le monde. Le 23 juillet à l’ONU, nos amis américains ont voté contre une résolution visant à enquêter sur de possibles crimes de guerre. Les Français se sont abstenus. Merci Manu. Non mais, et puis quoi encore, on ne peut plus se taper des civils tranquillement sans se prendre une enquête internationale, ça va pas la tête ? On n’est pas des miliciens pro-russes, faut pas déconner.

Trêve de…, ne rêvez pas non plus, trêve de plaisanterie.
Forts du soutien des gouvernements occidentaux qui nous regardent vous bombarder comme des veaux sans rien dire, on va continuer notre petite fête.
Palestiniens, vous ne valez rien, vos vies ne valent rien, la vie de vos enfants ne vaut rien. Pas un état occidental ne lèvera le petit doigt pour vous protéger. Pas un état arabe ne prendra votre défense. On va continuer à s’essuyer les pieds sur vos cadavres. C’est bon pour le moral de nos troupes, c’est bon pour nos ventes d’armes et c’est bon pour rappeler au monde entier qu’Israël est un état surpuissant. Ok, ok, on ne fait pas vraiment face à une armée régulière armée et entraînée mais chuut, faut pas le dire.

Vous savez quoi ? On va vous massacrer: hommes, femmes, enfants. On va transformer vos maisons en tombes et vous enterrer vivants dedans. Vous pouvez vous planquer dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les bâtiments de l’ONU, on vous trouvera. Vous n’aurez plus un seul endroit où vous cacher.

Bon, je dois vous laisser, on va aller se taper Gaza city. C’est la nuit et ça fait un vrai feu d’artifice, comme un 14 juillet, en mieux. Regardez vos télés demain, ça va être marrant à voir.

Bonne fête de l’Aïd

Bibi Israël










samedi 19 juillet 2014

Missile: et si c'était Israël ?


19 juillet 2014, un état pro-occidental, Israël, a tué en 10 jours plus de 300 civils, dont des vieillards, des femmes et des enfants et en a obligé plus de 40 000 à se déplacer pour fuir les massacres.

19 juillet 2014, les chancelleries occidentales et les journalistes du monde entier ont les yeux tournés vers l’Ukraine, à la recherche de preuves pour identifier les auteurs du missile qui a détruit le Boeing de la Malaysia Airlines faisant 300 victimes.

Quel lien entre les deux tragédies ? Aucun. Un constat seulement.

Au même moment de l’histoire, à quelques jours près, 300 personnes sont victimes, les unes d’un missile, les autres de bombes.
Les unes sont pour la plupart occidentales, les autres sont palestiniennes.
La mémoire des premières sera honorée comme celles de victimes innocentes d’un conflit armé aux portes de l’Europe 
La mémoire des secondes sera vite oubliée comme celles de victimes expiatoires d’un génocide mené au nom de la Shoah.

Si Israël est le seul état au monde qui peut impunément massacrer des populations civiles sans qu’aucun gouvernement ne le condamne, c’est bien évidemment parce qu’il y a 70 ans, les juifs ont eux-mêmes été massacrés, et pendant longtemps avec la complicité de ces mêmes états qui se taisent aujourd’hui.
Faut-il rappeler qu’entre 1942 et 1944, sous le régime de Vichy, la France a envoyé plus de 70 000 juifs dans les camps de la mort ?

Avant le début de l’opération terrestre, Washington a demandé à Israël de « redoubler d’efforts pour éviter de faire des victimes civils ». Un peu comme si on demandait à un pédophile de se protéger avec un préservatif avant de violer des enfants. Quel conseil ! Quel courage ! Quel encouragement !

Le lendemain les valeureux militaires israéliens massacraient 4 enfants qui jouaient au ballon sur une plage. Ben quoi, on a écouté les conseils… Ils était une dizaine à jouer…

Combien de temps, la communauté internationale va-t-elle approuver par son silence, les crimes contre l’Humanité qu’Israël commet chaque jour ?

Combien de temps encore, pour une vie israélienne volée, la communauté internationale permettra qu’Israël vole la vie à 1 000 palestiniens ?

Faut-il qu’Israël abatte un avion remplit de civils occidentaux pour que la communauté Internationale proteste ? Et encore. Osera-t-elle protester ?

Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de la cour vous rendront blanc ou noir, disait La Fontaine
Selon que vous serez juif ou palestinien, la communauté internationale vous permettra de massacrer ou non des populations civiles.

Un pays a aujourd’hui le droit de tuer, de mutiler, de détruire. Au nom de son passé. C’est insupportable.

Nous n’avons pas été les complices de la Shoah. Nous ne serons pas non plus les complices du génocide palestinien.

Mise à jour: dimanche 20 juillet. Le bilan est de 438 morts et plus de 3 000 blessés côté palestinien, 80 000 personnes déplacées. 18 morts et 55 blessés côté israélien. Les gouvernements occidentaux condamnent fermement le Hamas et se contentent d'appeler Israël à la retenue.
Fort de leur soutien, Israël s'en donne à coeur joie et continue son jeu de massacre.




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dimanche 30 mars 2014

Lundi, ouverture de la chasse aux sans-abri

Lundi, ce ne sont pas seulement quelques centaines de maires socialistes qui vont être expulsés de leur fauteuil douillet, victimes collatérales de l’incapacité du gouvernement à redresser le pays depuis 2 ans mais victimes aussi et surtout de la trahison de pratiquement toutes les promesses de campagne de Hollande. Ce sont également des milliers sans-abri qui avaient été recueillis fin 2013 dans les centres d’hébergement d’urgence ouverts pour la période hivernale.

L’Etat viole deux fois la loi

Le Code de l’Action Sociale et des Familles stipule dans son article L345-2-2 : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence. »

Chaque soir, des milliers de personnes qui appellent le 115 se voient refuser un hébergement d’urgence en violation de l’article L345-2-2. En février 2012, le Conseil d’Etat a pourtant reconnu que le refus d’un hébergement d’urgence constitue une violation d’une liberté fondamentale. (1) Le préfet du Rhône, qui comme les autres, méprise la loi quand il s’agit de l’appliquer aux sans-abri l’a appris à ses dépends en avril 2013, lorsqu’il a été condamné à héberger des familles qu’il venait d’expulser d’un terrain.

Le Code de l’Action Sociale et des Familles stipule également dans son article L345-2-3 : « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »

Le 31 mars, en fermant les centres d’hébergement d’urgence ouverts pour la période hivernale, l’Etat français si prompt à donner des leçons de morale à la terre entière va donc jeter à la rue des milliers de personnes en violation de ses propres lois.

Ces fermetures coïncident avec la reprise des expulsions locatives, et ce sont plusieurs milliers de personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer en raison de la crise dans laquelle le gouvernement nous enfonce qui vont également se retrouver à la rue.


Le mensonge, leit-motiv de la communication gouvernementale

La France socialiste est un pays formidable où le mensonge, d’abord réservé à la sphère privée, demandez à Valérie et Ségolène, s’impose maintenant comme une élément fondamental de communication dans la sphère publique. M. Cahuzac n’a pas de compte à l’étranger, Mme Taubira n’a jamais lu les papiers qu’elle brandit en conférence de presse et Valls est systématiquement mis à l’écart des décisions d’écoutes.

Cette fois, c’est Duflot qui est surprise en flagrant délit. En novembre 2013, la soit-disante Valls-incompatible présente des mesures pour que l’ouverture des places d’hébergement d’urgence ne soit plus seulement liée aux températures.
Il faut un « changement de méthode » (2), « sortir de la logique du thermomètre et de l’hébergement hôtelier »
Que croyez-vous qu’il arrive quelques mois plus tard ? Sort-on de la logique du thermomètre ? Et bien non. Que propose-t-on aux quelques rares personnes qui ont la chance d’avoir un enfant ou un proche en danger de mort ? Des nuits d’hôtel.
Les sans-abri, comme tout le reste sont particulièrement révélateurs de la stratégie du gouvernement depuis 2 ans. Après avoir tellement critiqué le régime précédent sur tous les sujets, mais souhaitant continuer à faire exactement la même chose, il faut bien donner le change aux Français.
Donc on multiplie les discours mensongers et on recommence exactement la même politique. Et si jamais quelqu’un à la malencontreuse idée de faire remarquer aux professionnels du mensonge qu’ils se foutent un peu de nous, ils envoient Najat nous expliquer qu’on se trompe et qu’il suffit de s’en référer au dernier discours (le mensonge, pas le discours de campagne)


A Lyon, une crise humanitaire sans précédent

A Lyon, le préfet Carenco, préfet sous Sarkozy, préfet sous Hollande et sûrement préfet sous Le Pen a décide purement et simplement de ré-écrire la loi car elle ne lui convient pas.
Alors que d’après le Conseil d’Etat, le refus d’un hébergement d’urgence à « toute personne en situation de détresse médicale, psychique et sociale » constitue une violation d’une liberté fondamentale, le préfet lui a décidé que seules, les femmes isolées avec enfants de moins d’un an, auraient droit à son immense compassion.

Des enfants, dont les plus petits ont quelques jours sont jetés à la rue parce qu’ils n’ont pas la chance d’avoir des parents séparés. Un couple avec deux enfants de 11 mois et 2 ans se retrouve à la rue. Une femme seule avec deux enfants de 11 mois et 2 ans se retrouve à l’hôtel. L’humanité et l’égalité devant la loi selon le préfet du Rhône.
Une maman avec 2 prothèses et sa fille de 17 ans, scolarisée dans l’un des meilleurs lycées de Lyon, dégage, à la rue.
Une femme enceinte de 8 mois, son mari et ses 3 enfants, dégage, à la rue.
Une femme qui sort d’une césarienne avec son bébé de quelques semaines et son mari, dégage, à la rue
Conséquence de l’oukase de monsieur le préfet, dans les jours à venir, ce sont environ 500 personnes qui vont être jetées à la rue comme des chiens.


La rue tue

Remettre à la rue des milliers de personnes dont des nourrissons démontre une absence totale de scrupules, d’humanité, de principes républicains. Cela démontre également un mépris de la loi ahurissant pour des préfets censés l’appliquer.

En 2013, 453 personnes sont mortes dans la rue, dans le plus grand silence. L’âge moyen des morts de la rue est de 43 ans. Contre 80 ans pour vous ou moi. (3)

L’année dernière déjà, face à la fermeture de centres d’hébergement d’urgence, le Samu Social sortait un film choc : « cauchemar de femme » pour sensibiliser le grand public aux conséquences catastrophiques de la politique gouvernementale. (4)

En voyant le film, on ne peut s’empêcher de penser à la lyonnaise du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement et ministre des droits de la femme.
Grâce à la politique gouvernementale et à la fermeture des centres d’hébergements d’urgence, des centaines de femmes seules ou avec leurs enfants vont se retrouver à la rue. Chair à prostitution ou chair à viols.
Vous me direz, pourquoi les femmes bénéficieraient d’un traitement préférentiel ? Vous n’avez jamais entendu parler de l’égalité homme-femme ?

De toutes façons, on peut compter sur Manuel Valls pour nettoyer tous ces pauvres au Karcher, comme il a si bien fait pour ceux qui ont eu la mauvaise idée d’habiter son quartier. On est en France, en 2014, dans la 5ème puissance économique mondiale, quand même, merde.

Une pensée pour ces centaines d’enfants qui dormiront sur les trottoirs lundi soir. Pendant ce temps, les politiques victorieux sabreront le champagne. Les journalistes, eux, nous expliqueront en long, en large et en travers les raisons de la déroute socialiste et leurs pronostics pour un nouveau gouvernement « resserré » qui appliquera exactement la même politique.





(1) http://www.conseil-etat.fr/fr/communiques-de-presse/hebergement-d-urgence.html



(4) http://www.cauchemardefemme.fr/