dimanche 30 mars 2014

Lundi, ouverture de la chasse aux sans-abri

Lundi, ce ne sont pas seulement quelques centaines de maires socialistes qui vont être expulsés de leur fauteuil douillet, victimes collatérales de l’incapacité du gouvernement à redresser le pays depuis 2 ans mais victimes aussi et surtout de la trahison de pratiquement toutes les promesses de campagne de Hollande. Ce sont également des milliers sans-abri qui avaient été recueillis fin 2013 dans les centres d’hébergement d’urgence ouverts pour la période hivernale.

L’Etat viole deux fois la loi

Le Code de l’Action Sociale et des Familles stipule dans son article L345-2-2 : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence. »

Chaque soir, des milliers de personnes qui appellent le 115 se voient refuser un hébergement d’urgence en violation de l’article L345-2-2. En février 2012, le Conseil d’Etat a pourtant reconnu que le refus d’un hébergement d’urgence constitue une violation d’une liberté fondamentale. (1) Le préfet du Rhône, qui comme les autres, méprise la loi quand il s’agit de l’appliquer aux sans-abri l’a appris à ses dépends en avril 2013, lorsqu’il a été condamné à héberger des familles qu’il venait d’expulser d’un terrain.

Le Code de l’Action Sociale et des Familles stipule également dans son article L345-2-3 : « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »

Le 31 mars, en fermant les centres d’hébergement d’urgence ouverts pour la période hivernale, l’Etat français si prompt à donner des leçons de morale à la terre entière va donc jeter à la rue des milliers de personnes en violation de ses propres lois.

Ces fermetures coïncident avec la reprise des expulsions locatives, et ce sont plusieurs milliers de personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer en raison de la crise dans laquelle le gouvernement nous enfonce qui vont également se retrouver à la rue.


Le mensonge, leit-motiv de la communication gouvernementale

La France socialiste est un pays formidable où le mensonge, d’abord réservé à la sphère privée, demandez à Valérie et Ségolène, s’impose maintenant comme une élément fondamental de communication dans la sphère publique. M. Cahuzac n’a pas de compte à l’étranger, Mme Taubira n’a jamais lu les papiers qu’elle brandit en conférence de presse et Valls est systématiquement mis à l’écart des décisions d’écoutes.

Cette fois, c’est Duflot qui est surprise en flagrant délit. En novembre 2013, la soit-disante Valls-incompatible présente des mesures pour que l’ouverture des places d’hébergement d’urgence ne soit plus seulement liée aux températures.
Il faut un « changement de méthode » (2), « sortir de la logique du thermomètre et de l’hébergement hôtelier »
Que croyez-vous qu’il arrive quelques mois plus tard ? Sort-on de la logique du thermomètre ? Et bien non. Que propose-t-on aux quelques rares personnes qui ont la chance d’avoir un enfant ou un proche en danger de mort ? Des nuits d’hôtel.
Les sans-abri, comme tout le reste sont particulièrement révélateurs de la stratégie du gouvernement depuis 2 ans. Après avoir tellement critiqué le régime précédent sur tous les sujets, mais souhaitant continuer à faire exactement la même chose, il faut bien donner le change aux Français.
Donc on multiplie les discours mensongers et on recommence exactement la même politique. Et si jamais quelqu’un à la malencontreuse idée de faire remarquer aux professionnels du mensonge qu’ils se foutent un peu de nous, ils envoient Najat nous expliquer qu’on se trompe et qu’il suffit de s’en référer au dernier discours (le mensonge, pas le discours de campagne)


A Lyon, une crise humanitaire sans précédent

A Lyon, le préfet Carenco, préfet sous Sarkozy, préfet sous Hollande et sûrement préfet sous Le Pen a décide purement et simplement de ré-écrire la loi car elle ne lui convient pas.
Alors que d’après le Conseil d’Etat, le refus d’un hébergement d’urgence à « toute personne en situation de détresse médicale, psychique et sociale » constitue une violation d’une liberté fondamentale, le préfet lui a décidé que seules, les femmes isolées avec enfants de moins d’un an, auraient droit à son immense compassion.

Des enfants, dont les plus petits ont quelques jours sont jetés à la rue parce qu’ils n’ont pas la chance d’avoir des parents séparés. Un couple avec deux enfants de 11 mois et 2 ans se retrouve à la rue. Une femme seule avec deux enfants de 11 mois et 2 ans se retrouve à l’hôtel. L’humanité et l’égalité devant la loi selon le préfet du Rhône.
Une maman avec 2 prothèses et sa fille de 17 ans, scolarisée dans l’un des meilleurs lycées de Lyon, dégage, à la rue.
Une femme enceinte de 8 mois, son mari et ses 3 enfants, dégage, à la rue.
Une femme qui sort d’une césarienne avec son bébé de quelques semaines et son mari, dégage, à la rue
Conséquence de l’oukase de monsieur le préfet, dans les jours à venir, ce sont environ 500 personnes qui vont être jetées à la rue comme des chiens.


La rue tue

Remettre à la rue des milliers de personnes dont des nourrissons démontre une absence totale de scrupules, d’humanité, de principes républicains. Cela démontre également un mépris de la loi ahurissant pour des préfets censés l’appliquer.

En 2013, 453 personnes sont mortes dans la rue, dans le plus grand silence. L’âge moyen des morts de la rue est de 43 ans. Contre 80 ans pour vous ou moi. (3)

L’année dernière déjà, face à la fermeture de centres d’hébergement d’urgence, le Samu Social sortait un film choc : « cauchemar de femme » pour sensibiliser le grand public aux conséquences catastrophiques de la politique gouvernementale. (4)

En voyant le film, on ne peut s’empêcher de penser à la lyonnaise du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement et ministre des droits de la femme.
Grâce à la politique gouvernementale et à la fermeture des centres d’hébergements d’urgence, des centaines de femmes seules ou avec leurs enfants vont se retrouver à la rue. Chair à prostitution ou chair à viols.
Vous me direz, pourquoi les femmes bénéficieraient d’un traitement préférentiel ? Vous n’avez jamais entendu parler de l’égalité homme-femme ?

De toutes façons, on peut compter sur Manuel Valls pour nettoyer tous ces pauvres au Karcher, comme il a si bien fait pour ceux qui ont eu la mauvaise idée d’habiter son quartier. On est en France, en 2014, dans la 5ème puissance économique mondiale, quand même, merde.

Une pensée pour ces centaines d’enfants qui dormiront sur les trottoirs lundi soir. Pendant ce temps, les politiques victorieux sabreront le champagne. Les journalistes, eux, nous expliqueront en long, en large et en travers les raisons de la déroute socialiste et leurs pronostics pour un nouveau gouvernement « resserré » qui appliquera exactement la même politique.





(1) http://www.conseil-etat.fr/fr/communiques-de-presse/hebergement-d-urgence.html



(4) http://www.cauchemardefemme.fr/

samedi 22 mars 2014

De la Stasi à la Gestapo

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Après la sortie de Nicolas Sarkozy contre la Stasi et les écoutes sauvages dont il est victime, tous les socialistes, du premier, qui n’est pas le plus grand, au dernier, se sont offusqués des attaques de l’ancien président. « Coup d’état verbal », « atteinte contre l’état de droit », « comparaison insupportable ». Et si Sarkozy avait raison ?

Les socialistes ont la mémoire courte alors on va leur rafraîchir. Voici quelques exploits de leur police politique ces derniers mois. Mais non, mais non, la police n’agit pas sur ordre, en dehors de tout cadre légal et pour des raisons politiques, c’est juste une illusion.

1er avril 2013 (ce n’est pas une blague) : un sweat-shirt
Un père de famille qui vient pique-niquer dans les jardins du Luxembourg avec sa femme et ses enfants est arrêté, conduit au poste et verbalisé pour port d’un sweat-shirt avec le logo de la manif pour tous. (1)

29 mai 2013 : manif pour tous
Manuel Valls et Valérie Trierweiler se rendent au théâtre des Champs-Elysées pour une représentation. Ils sont accueillis par des militants anti-mariage gay qui scandent « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ». La violence avec laquelle les policiers sautent littéralement sur les manifestants et en particulier sur un enfant au sol, tentant de lui casser le bras pour le faire taire est inouïe . (2)

21 juin 2013 : un prêtre
L’abbé Pirondon, curé de Saint-Cyr au Mont d’Or se fait menacer par le préfet de région, Monsieur Carenco qui lui assène : « si vous n’étiez pas curé, je vous aurais mis deux baffes ». (3) En guise de baffe, le curé se fait embarquer par les gendarmes pour avoir osé protester auprès du maire contre des contrôles d’identité illégaux à la sortie de son église pendant la visite de Ayrault et Valls.

11 novembre 2013 : des bonnets rouges
Deux hommes qui ne ressemblent pas vraiment à de dangereux terroristes (4) sont arrêtés sur les Champs-Elysées et conduits en garde-à-vue. Leur seul tord : ils portaient tous les deux un bonnet rouge sur la tête. Quelques instants plus tard, un des deux hommes s’écroule, victime d’une attaque cardiaque.

13 novembre 2013 : un opposant politique
David Van Hemelryck, fondateur du site « Hollande-démission.fr » se rend à Paris dans son véhicule floqué du nom de son site internet. D’abord arrêté par 4 motards, ce sont ensuite plus de 30 policiers qui sont mobilisés pour l’arrêter et qui provoquent un embouteillage monstre. Sa voiture est saisie, il passe la journée en garde-à-vue.

13 décembre 2013 : les veilleurs
Alors que les rassemblements pacifiques des veilleurs se multiplient partout en France, une centaine de veilleurs se rendent vers les Champs-Elysées au terme d’une soirée de lecture. Soudain, ils sont encerclés par une centaine de CRS, arrêtés et conduits au poste de police sans qu’aucun motif ne leur soit notifié. De faux procès-verbaux seront rédigés par la police prétendant qu’aucun des veilleurs ne possédait ses papiers sur lui. (5)

Toute ressemblance avec une dictature existante ou ayant existé ne saurait être que  fortuite et indépendante de la volonté de leurs auteurs.


Le passe-droit pas pour tous

Une des caractéristiques des régimes démocratiques est l’égalité de tous devant la loi dont nous rebattent les oreilles tout ce que la France compte de socialistes. La démonstration par Manuel Valls.

28 janvier 2014, 10h30, Paris. Une amie d’Anne Gravoin, la femme de Manuel Valls se gare en vrac devant l’appartement du couple. Une pervenche qui ne fait que son travail et applique consciencieusement l’égalité de traitement pour tous les automobilistes en infraction se met à verbaliser le véhicule. Deux heures plus tard, quand l’amie de la femme du premier flic de France sort de l’appartement, elle ne peut que constater le papillon sur son pare-brise. Un policier en faction essaye de se justifier en précisant qu’il a tout fait pour éviter cela.
Qu’à cela ne tienne, « j’appelle immédiatement Manuel » répond Anne ma sœur Anne. Deux heures plus tard, un commandant prend attache avec le policier et lui signale « qu’il s’occupe de faire le nécessaire ». (6)
Ca c’est de la démocratie socialiste, de la vraie, où la loi est la même pour tous.
Et après ça, on ne doute pas que Valls est le mieux placé pour donner des leçons de valeurs républicaines à un soldat du feu qui refuse de lui serrer la main. 


Et si on mentait ?

Les grands dirigeants des démocraties modèles sont absolument exemplaires. Ils ne mentent jamais. Moi, Président… Vous connaissez la chanson. Rappelez-vous.

Madame Taubira, ministre de la justice brandissant des documents qui démontrent exactement le contraire de ce qu’elle est en train de dire au sujet des écoutes visant Nicolas Sarkozy et son avocat.

Monsieur Valls, ministre de l’intérieur qui prétend ne pas être au courant des écoutes téléphoniques touchant un ancien président de la république. Ayrault était au courant, Taubira était au courant, mais Valls, lui ne l’était pas. Pour qui nous prend-il ?

Monsieur Cahuzac, ministre du budget, chargé de la lutte contre la fraude fiscale qui assure devant l’Assemblée Nationale de pas posséder de compte à l’étranger. « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas, je n’ai jamais eu, monsieur le député, de compte à l’étranger. »

Monsieur Hollande, Président de la République, surpris en scooter derrière son garde du corps alors qu’il se rend à une partie de jambes en l’air avec une actrice. Pendant des mois, il a menti à tout son entourage et en premier lieu à sa compagne.

Le mensonge, nouvelle valeur socialiste. D’abord dans la sphère privée et puis érigée en principe de communication dans la sphère publique. Vive la République, vive la France.



La France, pays des droits de l’homme, elle est bien bonne celle-là

François Hollande, scandalisé par la tribune de Nicolas Sarkozy, s’est fendu d’une déclaration en marge d’un sommet européen consacré en partie à l’Ukraine et aux nouveaux amis de la France, les néo-nazis du parti Svoboda.

Dans sa déclaration, l’homme au casque et au scooter qui tient son garde du corps par la taille et qui veut punir Vladimir Poutine s’enorgueillit du statut très particulier de la France. "Notre pays est un pays démocratique, un pays qui est fier d'être reconnu comme celui des droits de l'homme… »

Demandez aux roms raflés par centaines au petit matin et jetés sur le trottoir comme des chiens, aux enfants expulsés, leur cartable sur le dos, aux étrangers ligotés et bâillonnés dans des avions avec des policiers qui les écrasent pour qu’ils ne bougent pas, demandez leur ce qu’ils en pensent de la patrie des droits de l’homme de Hollande et Valls.

Pour eux, ce n’est pas la Stasi, mais plutôt la Gestapo.

Philippe Alain

jeudi 20 mars 2014

Ukraine: La NSA capte des images de Poutine répondant à Obama

Dimanche 16 mars 2014, 97% des habitants de Crimée votent leur rattachement à la Russie. 

Le soir même, Obama souligne que le référendum "ne sera jamais reconnu par les Etats-Unis et la communauté internationale".

Le 18 mars, Vladimir Poutine ratifie l'accord qui entérine le rattachement de la Crimée à la Russie. 

La NSA, grâce à son vaste programme d'espionnage mondial vient d'obtenir deux photos qui montrent très clairement l'état d'esprit du Président Russe





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