dimanche 30 août 2015

Université d'été du parti socialiste: la gifle !

 ©PATRICK KOVARIC

Samedi 29 août, tout ce que le parti socialiste compte de godillots se presse au diner de clôture des universités d’été. Environ 2 000 militants triés sur le volet sont présents parmi lesquels quelques membres du « MJS », le mouvement des jeunes socialistes. Oui, je sais les pauvres, quelle idée de s’appeler « mouvement des jeunes socialistes ». Un peu comme si on lançait un « mouvement des jeunes cancéreux », histoire de dire, on a le cancer nous aussi, mais on est jeunes, hein, c’est moins grave…

Bref. Dès le début du repas, quelques centaines de jeunes socialistes entament un hymne à Macron en criant « Macron démission ». Puis, histoire d’en rajouter une couche, ils scandent « Taubira, présidente ».
Manuel Valls, futur candidat pas encore déclaré à la présidentielle, prend cela comme il se doit, c’est-à-à-dire une violente attaque personnelle et se dirige à pas de toréador vers les jeunes effrontés. Il est accompagné de Cambadélis, premier secrétaire gominé qui doit veiller à ce que cette grande opération de communication que sont les universités d’été du PS ne dérape pas plus après la sortie de Macron sur les 35 heures.

Ni une ni deux, voilà nos deux grands dirigeants socialistes qui se précipitent à la table des petits jeunes inconscients. Un militant raconte : « Le service d’ordre de Valls l’a repoussé brusquement, il y a eu une sorte de bousculade puis Cambadélis a attrapé le jeune pour l’asseoir sur une chaise. J’ai ensuite vu Valls s’asseoir à côté de ce militant et lui tapoter la joue... »

Il est gentil notre premier ministre. Quand quelqu’un l’humilie en public, il va vers lui et lui « tapote » la joue. J’en connais qui ont pris des bonnes doses de gaz lacrymogène pour moins que ça. D’accord, ça aurait vraiment gâché toute la soirée, mais je suis sur que ce n’est pas l’envie qui leur manquait.

Cambadélis, lui, selon RTL, aurait carrément pété un boulon et pris le jeune par le col, provoquant ainsi l’intervention du service d’ordre obligé de le ceinturer pour le calmer (1). C’est du propre…
Et oui, ma bonne dame, c’est plus ce que c’était. Avant on pouvait laver son linge sale en famille. Aujourd’hui, tout se sait.

La paire, non, pas la paire de gifles, la paire Valls-Cambadélis a quitté précipitamment le diner. Ce qui n’a pas empêché Cambadélis de twitter avec la mauvaise foi de tout bon socialiste qui se respecte : « 2 000 militants au banquet républicain dans une ambiance de feu. Tous ensemble socialistes! »

Heureusement, il y a encore le discours de clôture de Valls. On peut être certains qu’ils vont filtrer l’entrée de la salle comme un Thalys Amsterdam-Paris et que des flics en civils vont être présents dans toute la salle pour sauter sur le premier contestataire venu.

Valls va expliquer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Que grâce à la loi sur le renseignement (2) tous les opposants, oups, tous les terroristes vont être muselés. Avec une larme de crocodile à l’œil, il va promettre que la France, pays des droits de l’homme va généreusement accueillir 50 migrants syriens de plus sur les 4 millions de réfugiés qui ont fuit leur pays (3). Et puis, dans un moment dont lui seul à le secret, Valls va se mettre à vociférer, il va devenir tout rouge avec les yeux qui sortent des orbites et il va brandir la menace du Front National. Il racontera l’histoire de ce petit enfant qui s’est fait manger tout cru par Marine un soir d’hiver et il conclura par la nécessité de rester unis.

Il y a décidément des claques qui se perdent, et pas seulement chez les jeunes socialistes.



samedi 29 août 2015

L’appel au meurtre de Hollande


François Hollande n’est pas seulement un coureur de jupons invertébré (et invétéré aussi) qui tire sur tout ce qui bouge, il est aussi accessoirement président de la république française. Vous me direz, il ne serait pas l’un s’il n’était pas l’autre. Probablement, mais ce n’est pas là la question. A ce titre, il devrait, au moins dans ses interventions publiques, se montrer respectueux des règles élémentaires du droit international. Mais non. 

Le 25 août 2015, à l’occasion de la conférence annuelle des ambassadeurs, notre président, adepte du port du casque et de la position a califourchon derrière un garde du corps qu’on tient fermement par la taille (1), a tout simplement appelé à «la neutralisation» de Bachar El-Assad, le chef d’état syrien.

Après s’être pris pour un Don Juan, voilà donc que Dominique Hollande se prend pour un barbouze, ou du moins parle comme s’il en était un.
Faute de savoir combattre le chômage ou le déficit, il veut donc supprimer le chef d’état syrien. Ca ne vous rappelle rien ?
Il y a exactement 2 ans, lui et Fabius nous avaient déjà fait le coup en prônant une intervention militaire contre la Syrie. Tout était prêt. Nos Rafale dont personne ne voulait, nos Mistral perdants et nos vaillants militaires qui font du si bon travail en Afrique notamment en Centrafrique.
Mais voilà, Hollande et Fabius, dans un sursaut extrêmement rare d’intelligence se sont aperçus que ça allait être un peu compliqué. Alors ils sont allés supplier les Anglais de venir les aider.
Ne vous leurrez pas. Les motivations de Hollande pour des interventions militaires extérieures ne constituent pas une prise de conscience subite du malheur des peuples étrangers auquel il faudrait remédier toutes affaires cessantes. Il s’agit uniquement de détourner l’attention des électeurs et de nous faire le coup de la nation en guerre, l’unité indispensable, le vote utile, bref, une escroquerie à la 11 janvier. Vous comprenez ?

Donc Hollande vient supplier Cameron de l’aider. Celui-ci répond, ok, pourquoi pas, mais en Angleterre, on a beau être une monarchie comme la France, un homme seul ne peut pas décider et je dois consulter mon parlement. Sauf que de l’autre côté de la Manche, les parlementaires ne sont pas des godillots socialistes comme chez nous. Ils ont tout simplement refusé d’autoriser leur premier ministre à lancer une action militaire en Syrie.
Qu’à cela ne tienne, Hollande est allé faire la danse du ventre devant Obama dans l’espoir de pouvoir se cacher derrière la force de frappe américaine pour aller « punir » Bachar El-Assad. Rebelote. Obama répond qu’il va demander l’avis du congrès et là encore, échec cuisant pour Hollande le va-t-en-guerre. Sachant qu’il obtiendra une réponse négative, Obama préfère temporiser.

Deux ans plus tard, Hollande récidive. Il ne parle plus de « punir » Bachar El-Assad, mais de « l’éliminer ».

Entre temps, la France a livré des armes aux terroristes, pardon aux opposant à Bachar El-Assad. Fabius a même publiquement soutenu la branche d’Al Quaïda en Syrie en déclarant : « sur le terrain, ils font du bon boulot, Al Nosra ». (2)
Bon vous me direz, il commence à vieillir Fabius et il ne tient plus trop la route. Lors des rencontres internationales, quand il ne s’endort pas, il s’effondre (3). Mais merde, quand même, il représente la France…
On a l’air de quoi, nous, les défenseurs de Charlie et de la liberté d’expression, les porte-drapeaux de la lutte anti-terroriste dans le monde, quand notre ministre des affaires étrangères chante les louanges d’un groupe terroriste ?
Bon c’est vrai que la France ne fait pas que chanter, elle paye aussi. Elle est même le principal pourvoyeur de fonds d’Al Quaïda grâce aux rançons qu’elle paye régulièrement pour la libération de ses otages. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Obama lui même (4).

C’est bien d’être chef d’état en France. On se tape des femmes politiques, des journalistes, des actrices, on fait des balades en scooter dans Paris derrière son garde du corps, on fait exactement le contraire de tout ce qu’on a promis pour être élu et 5 ans après, on jure que tout reste à faire et on se représente. En prime, on peut lancer des appels au meurtre sans que personne n’y trouve rien à redire.

Mais le pire de tout cela, c’est que si encore Hollande était aussi virulent pour défendre les Syriens qui fuient la guerre que pour appeler au meurtre de leur dirigeant, on pourrait lui trouver des circonstances atténuantes. Même pas.

Il y a plus de 4 millions de réfugiés Syriens dans le monde. Le Liban qui compte 4 millions d’habitants en accueille 1,2 millions. L’Allemagne en a déjà accueilli 70 000 et elle vient d’annoncer qu’elle suspendait l’expulsion de tous les réfugiés syriens vers leur pays d’arrivée comme le prévoient pourtant les accords de Dublin.

Nous, en France, depuis le début du conflit, on a accordé l’asile à 5 000 syriens… Oui, 5 000. A titre exceptionnel, Hollande a déclaré que la France allait accueillir 500 réfugiés syriens supplémentaires par an. Faut pas déconner, merde, quand même, on est le pays des droits de l’homme, non ?

Alors d’un côté François Hollande appelle au meurtre de Bachar El-Assad, mais de l’autre, il laisse mourir des milliers de Syriens, noyés dans la méditerranée ou asphyxiés dans des camions. Et vous savez quoi ? Ca n’a pas l’air de le perturber plus que ça.

François Hollande est une honte pour la France. Il est une honte, pas seulement en raison de son comportement d’adolescent attardé avec ses maîtresses successives. Il est aussi une honte en raison de ses propos irresponsables appelant au meurtre d’un autre chef d’état. Il est enfin une honte en raison de sa décision de laisser mourir aux portes de notre pays des milliers de réfugiés qui fuient une guerre qu’il a largement contribué à propager grâce à son soutien financier et militaire aux groupes terroristes syriens.





(4) http://philippealain.blogspot.fr/2015/02/arevashima-fiasco-industriel-et.html

dimanche 16 août 2015

Hollande et le porc dangereux pour Face de bouc

Ce matin, Facebook a nettoyé la page de Philippe Alain. Sans doute ont-ils trouvé qu'elle sentait un peu trop le cochon. A moins que ce ne soit déjà l'effet de la loi sur le renseignement et la censure qui s'installe. Pour la première fois depuis que le compte existe, nous voici donc l'objet d'une censure.


L'explication officielle de Face de Bouc, qui ne sent pas très bon, est la suivante:

Avertissement : ce message contient des éléments bloqués
Votre message ne peut être envoyé car d’autres personnes ont signalé son contenu comme abusif.

Devant notre insistance, un autre message apparait:

Le contenu que vous essayez de partager contient un lien que nos systèmes de sécurité ont détecté comme dangereux :

http://philippealain.blogspot.com/2015/08/hollande-ou-le-prix-politique-du-porc.html

Veuillez retirer ce lien pour continuer.


Bon, ça rigole plus là, bientôt quelqu’un va nous signaler comme un djihadiste en voie de radicalisation.

L'objet du délit, vous le trouverez ici:

Hollande ou le prix politique du porc


Charlie peut impunément caricaturer Taubira en singe, mais un blog ne peut pas publier un cochon avec des lunettes et un menton humain. Allez comprendre.

Heureusement qu'en janvier 2015, les socialistes nous ont fait descendre dans la rue pour défendre la liberté d'expression. La quoi ?

 

Putain, encore 1 an et 9 mois. Avec la dictature qui s'installe, ça va vraiment être très long.

MAJ: Après protestation auprès de Face de Bouc, le lien et l'illustration du petit cochon ont été rétablis.
Comme quoi, Facebook censure sur simple signalement et regarde ensuite si c'est justifié. L'autre leçon de l'histoire, c' est que Facebook est moins stupide qu'un socialiste moyen choqué de voir un cochon à lunettes ayant une vague ressemblance avec Hollande.
On espère que la ligue de défense des cochons ne va pas porter plainte pour atteinte à l'image d'un des leurs.

samedi 15 août 2015

Hollande ou le prix politique du porc



Hollande coûte cher à la France, très cher. Outre ses maîtresses successives qu’il nous faut financer (1), les conséquences de sa soumission aux Etats-Unis sont catastrophiques pour notre pays. Entre les Mistral et l’embargo russe, ce sont plusieurs milliards d’euros de dépenses supplémentaires que celui qui était surnommé Porcinet pendant la campagne de 2012 va infliger aux contribuables français.


Mistral perdant

En juin 2011, la France signe un contrat de 1,2 milliards d’euros pour la vente à la Russie de 2 bâtiments de commandement Mistral.
En septembre 2014, Hollande cède aux pressions américaines et suspend la livraison en précisant que « les conditions de la livraison ne sont pas réunies ».
Les conditions ? Quelles conditions ? Celles qui figurent dans le contrat signé par les 2 parties ? Non bien sur, les conditions avancées par Hollande sous la dictée d’Obama.
Depuis un an, les spéculations vont donc bon train en ce qui concerne le coût de cette annulation unilatérale du contrat.
Début août, Le Drian, ministre de la défense jure sur la tête de Hollande que la France paiera « moins de 1,2 milliard d’euros » à la Russie.
Mais selon le Canard Enchaîné du 12 août 2015, la facture est beaucoup plus lourde et s’élèverait à près de 2 milliards d’euros.
D’après le journal, environ 1 milliard d’euros a été remboursé en secret à la Russie le 5 août 2015. Il faut ajouter à cette somme 250 millions d’euros pour la marge du constructeur, la DCNS, 200 millions pour la remise en état des bateaux après leur avoir enlevé tous les équipements russes. Il faudrait rajouter également un manque à gagner de 450 millions d’euros pour des équipementiers Thalès et Safran.
En attendant que les Mistral trouvent de nouveaux acquéreurs, il ne faut pas oublier les frais de gardiennage, d’entretien et de maintenance pour 5 millions d’euros par mois.

Et puisqu’on n’est plus à un mensonge prêt, le gouvernement socialiste nous assure que de nombreux pays sont intéressés par nos Mistral parmi lesquels l’Egypte. Hollande est donc bien décidé à transformer le pays des pharaons en poubelle de la France en lui refourguant coûte que coûte nos appareils militaires dont personne ne veut. Après le Rafale, le Mistral ? Sauf que le Mistral est un bâtiment de commandement conçu pour des opérations éloignées de son propre territoire et aux dernières nouvelles, l’Egypte n’a pas encore décidé de prêter main forte à Hollande pour reconquérir la Crimée via la Mer Noire.

Le parlement français doit être saisi en septembre pour ratifier l’accord et ce gouvernement d’incapables et de menteurs nous promet toute la transparence sur les chiffres à cette occasion. Gageons que nos gentils députés godillots socialistes donneront à Hollande tout l’argent qu’il réclamera sans sourciller.


Sanctions contre la Russie : l’effet boomerang

En juillet 2014, les Etats-Unis et l’Union Européenne décident d’une série de sanctions contre la Russie pour bien lui faire comprendre qu’elle doit lâcher l’Ukraine et laisser les pro-nazis de Kiev gouverner cette nouvelle province américaine.

Les sanctions sont larges, elles concernent aussi bien les domaines financiers, économiques, technologiques que militaires. En outre, les avoirs de plusieurs hommes d’affaires proches de Poutine et de plusieurs banques sont bloqués.

Comme chacun peut s’en rendre compte, la situation en Ukraine n’a pas bougé d’un pouce et les sanctions à l’encontre de la Russie sont totalement inefficaces.
Inefficaces, mais pas sans conséquences.
En effet, par mesure de représailles, et pour montrer de quel gaz il se chauffe, Poutine a décidé d’instaurer un embargo sur tous les produits alimentaires européens. La France à elle seule exportait pour plus d’un milliard d’euros par an vers la Russie, tiens…, le prix d’un autre Mistral.


1,40 €, le prix politique du porc

En ce qui concerne le porc, la France en vendait environ 70 000 tonnes à la Russie pour un chiffre d’affaires estimé à 100 millions d’euros, une bagatelle, quoi… La France, mais aussi l’Espagne et l’Allemagne, principaux producteurs de porcs européens sont particulièrement touchés par l’irresponsabilité de Bruxelles.

La décision de la Russie, premier client de la filière porcine européenne, oblige donc les acteurs à trouver des solutions pour écouler autrement leur production.
N’en déplaise aux socialistes au pouvoir, nous vivons dans une économie de marché. Par conséquent, que se passe-t-il lorsque l’offre est beaucoup plus importante que la demande ? Les prix s’effondrent.
Sauf… En France. Où les gouvernants socialistes, grands économistes devant l’Eternel, mettent le couteau sur la gorge aux industriels et imposent un prix minimum de 1,4 € le kilo. Dans le même temps, l’Espagne et l’Allemagne, elles, baissent les prix, si bien que la France est totalement déconnectée du marché.

Résultat, afin de protester contre ce prix politique imposé pour obtenir la paix sociale et qui les étrangle, les 2 principaux acheteurs de porc : la Cooperl et Bigard décident de boycotter le marché de Plérin qui sert de référence pour l’ensemble du territoire.

Les éleveurs de porc ne pouvant écouler leur bêtes faute de cotation sont en train de mourir asphyxiés, victimes collatérales de la politique étrangère stupide et inefficace des socialistes qui nous gouvernent. La filière porcine en France, c’est environ 100 000 emplois.

Outre les éleveurs de porcs, les producteurs de lait, les éleveurs de bovins sont également très durement touchés. En catastrophe, le gouvernement socialiste annonce qu’il va débloquer 600 millions d’euros pour la filière agricole française, rien que ça. Et c’est pas de l’argent qu’ils vont prendre sur les comptes suisses de Cahuzac.

On aurait vraiment mieux fait de vendre nos Mistral à la Russie et d’élire un Président digne de ce nom qui mène une politique indépendante et n’est pas perpétuellement aux ordres des américains, ça nous aurait coûté moins cher. 

Aller, courage, plus qu'un an et 9 mois à tenir, ensuite on pourra tirer la chasse d'eau.


(1) http://philippealain.blogspot.fr/2015/02/et-quand-ils-vont-aux-putes-on-paye.html