A l’heure des prières de rue, de la question du financement
des mosquées ou de la chasse aux musulmans lancée officiellement par le
gouvernement (1), un élu propose d’interdire le culte musulman en France. Les socialistes, eux, décident de lui
interdire définitivement de s’exprimer en le faisant interner d’office.
Non, vous ne rêvez pas. Nous ne sommes pas en Corée du Nord,
mais bien en France socialiste en 2015.
Robert Chardon est le maire UMP de Venelles, une commune de
8 000 habitants proche d’Aix en Provence. A l’occasion du tchat lancé par
Nicolas Sarkozy sur Twitter, il écrit sur son compte « il faut
interdire le culte musulman en France ».
Immédiatement, tout ce que l’UMP compte d’hypocrites se
jette sur lui et engage une procédure d’exclusion. Estrosi lui-même,
spécialiste des sorties délicates et nuancées, auteur d’un petit guide destiné
à expulser les gens du voyage des communes, grand pourfendeur des prières de rue
et souhaitant interdire la construction de nouvelles mosquées. Estrosi donc,
cet islamophile mondialement connu se fend d’une déclaration : « les
propos du maire de Venelles sont intolérables et incohérents, il a été
immédiatement suspendu ».
Et oui, en France socialiste, on ne dit pas : « il
faut interdire le culte musulman ». On dit, comme monsieur
Estrosi : « il faut interdire les prières de rue » et « on
ne doit pas construire de nouvelles mosquées ». En France socialiste,
on ne dit pas : « il faut interdire le culte musulman ».
On dit comme le gouvernement socialiste : « il faut dénoncer tous
les musulmans qui changent de régime alimentaire, de tenue vestimentaire ou
arrêtent d’écouter de la musique ».
Vous pigez la différence ? Non ? Bande
d’abrutis ! Ca s’appelle du politiquement correct. Ecrivez donc à Estrosi
ou au parti socialiste, ils vous expliqueront. On ne rigole pas avec
l’islamophobie. C’est un domaine réservé aux professionnels munis d’une
autorisation officielle. Robert Chardon, lui, va apprendre à ses dépends qu’on
ne marche pas sur les plates-bandes de ses patrons et des socialistes.
HOSPITALISE D’OFFICE !
Quelques heures après le tweet de l’élu, une nouvelle tout
simplement ahurissante tombe. Une dépêche AFP du 15 mai 2015 nous apprend
que : « Robert Chardon… a été hospitalisé d’office dans la journée
de vendredi, a-t-on appris de source proche du dossier. Cette demande
d’hospitalisation a été formulée par un tiers compte tenu de l’incohérence de
ses propos». (2)
Après la garde-à-vue des enfants qui refusent de faire une
minute de silence (3) ou la prison ferme pour ceux qui ne sont pas Charlie, les
socialistes inventent l’hospitalisation d’office pour des propos jugés
incohérents.
Monsieur Chardon a-t-il menacé quelqu’un ? A-t-il
insulté quelqu’un ? A-t-il essayé de se de tuer quelqu’un ? Rien de
tout cela. Monsieur Chardon a tout simplement tenu en public des propos qui ne
plaisent pas à notre élite politique.
Pour tous ceux qui auraient des doutes sur la caractère
politique de l’internement de Robert Chardon, son compte Twitter ainsi que son
compte Facebook ont été immédiatement suspendus.
Elle est pas belle la vie ? Plus besoin de passer des heures à participer à des débats
politiques avec des contradicteurs ou à voter des lois à l’assemblée nationale
en pleine nuit. Un opposant vous contrarie ? Aller hop. Suspendu puis
interné d’office. C’est tellement plus facile.
Le parti socialiste avait déjà commencé à définir la ligne.
Un opposant critique Belkacem ? Xénophobe. Un opposant critique
Taubira ? Raciste. Un opposant critique Valls ? Antisémite. Pas de
doute que les cas vont se multiplier à l’approche des élections.
Et si vous, simple citoyen, vous vous avisiez à dire quelque
chose contre Hollande, Valls, ou le parti socialiste, vous serez immédiatement
placé en garde-à-vue. Comment ? Grâce à la loi sur le renseignement qui va
permettre de ficher à peu près n’importe qui pour n’importe quel motif sauf
bien sur… les députés qui se sont auto-amnistiés par avance. (4)
Les socialistes ont donc trouvé un moyen infaillible de
désengorger les tribunaux, c’est l’hospitalisation d’office. Plus besoin de
passer par un tribunal pour répondre de qualifications fantaisistes comme
l’apologie du terrorisme, désormais, ce sera l’hospitalisation directe. Mais ce
faisant, ils vont engorger les hôpitaux qui n’avaient pas besoin de ça.
Décidément, ce sont vraiment des bons à rien.
La dernière fois que des opposants politiques ont été
internés en France, c’était sous Vichy, par des nazis. Depuis, tenir des propos
jugés incohérents n’est pas encore réprimé par le code pénal, mais
rassurez-vous nos grand démocrates socialistes vont y remédier. Un projet de
loi est en préparation. Il sera voté cet été quand tout le monde sera en
vacances :
« Tous ceux qui s’opposent au régime socialiste français en tenant des propos incohérents seront immédiatement
hospitalisés d’office ».
Vous croyez qu’il s’agit d’une plaisanterie ? Demandez
donc à Monsieur Chardon.
La dictature, c’est maintenant.
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