samedi 5 octobre 2013

Un sans-papiers s'immole par le feu, le procureur le poursuit pour mise en danger de la vie d'autrui


 
A Lyon, politique du chiffre oblige, la préfecture traque et enferme les sans-papiers jour et nuit. Parmi eux, les tunisiens figurent en première place au palmarès des nationalités enfermées au Centre de Rétention Administratif de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
C’est bien connu, depuis le printemps arabe, tous les pays d’Afrique du Nord sont des modèles de démocratie. Si leurs citoyens pensaient prétexter une éventuelle instabilité politique ou un régime islamiste un peu trop sectaire pour venir se réfugier en France, le pouvoir socialiste, les policiers et le procureur de Lyon sont là pour leur rappeler qu’ils se fourrent le doigt dans l’œil.

Mercredi 2 octobre, selon une information de Rue 89 Lyon (1), un sans-papiers tunisien comparait donc devant le Juge des Libertés et de la Détention qui doit statuer sur son maintien ou non au Centre de Rétention Administratif.

Alors que le juge examine le cas d’un autre sans-papiers, le jeune homme de 22 ans s’asperge d’un liquide inflammable et allume un briquet.
« Il était assis, il a allumé le feu sur sa personne, son pull a commencé à brûler, il a fallu que les fonctionnaires de police se jettent sur lui pour stopper le feu» explique son avocat.
Légèrement blessé, il est conduit à l’hôpital pour soigner ses blessures, heureusement superficielles, et en ressort rapidement.

L’audience reprend au tribunal avec un nouveau juge et un nouveau greffier, les précédents, choqués par la scène préférant se faire remplacer. Le nouveau juge, lui, ne trouvant probablement rien à redire sur la régularité de la procédure, confirme le maintien en rétention.

Pendant ce temps, le Procureur de la République, lui, décide de mettre en examen le sans-papiers, tenez-vous bien, pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « tentative de soustraction à une mesure d’éloignement» .

Elle est pas belle la France ?
Tu es sans-papiers, on veux te renvoyer dans un pays dont tu ne veux pas au point de préférer la mort, on te met en prison pour avoir mis en danger la vie d’autrui…

Alors que plusieurs centaines de migrants viennent de perdre la vie en méditerranée au large de Lampedusa, et que des corps flottent encore dans l’eau, l’Italie décide d’instaurer une journée de deuil national. 

Parions que le procureur de la république de Lyon, lui, aurait décidé de poursuivre les familles des victimes et les rescapés pour pollution maritime.

(1) http://www.rue89lyon.fr/2013/10/04/sans-papiers-tunisien-immole-lyon-procureur-poursuit-mise-danger-vie-autrui/
(2) http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/04/lampedusa-c-est-un-drame-immense-qui-se-joue-dans-l-indifference-generale_3489922_3214.html

samedi 7 septembre 2013

Roms: l'état socialiste paye des chambres... vides...

Depuis leur arrivée au pouvoir les socialistes français dépensent des sommes considérables pour expulser des populations qui reviennent quelques jours plus tard. Depuis quelques semaines, une nouvelle procédure est testée à Lyon qui dépasse tout ce qu’on avait connu jusqu’à présent en ce qui concerne la dilapidation des fonds publics.

Vaulx-en-Velin, 23 août 2013. 400 Roms occupent un terrain sur cette commune de l’est lyonnais. Parmi eux, plus d’une centaine vivent depuis une semaine sur les cendres de leurs cabanes détruites par un incendie au milieu des détritus et des rats. (1) Soucieux d’abréger leurs souffrances, le gouvernement socialiste décide d’expulser tout ce joli monde noirci par la fatigue, la fumée et les cendres une semaine plus tard. Ce sont donc 400 personnes qui sont jetées sur le trottoir avec tout ce qu’elle possèdent, c’est-à-dire pas grand chose. Renseignements pris auprès de la Kommandantur, pardon de la préfecture, ce ne sont pas 400 personnes qui sont jetées comme des chiens, mais 300.
100 personnes, c’est-à-dire une grosse vingtaine de familles parmi lesquelles des nourrissons sont hébergées… dans des hôtels... Pour quelques jours…

En effet, 7 jours après avoir été placés dans les hôtels, toutes les familles reçoivent une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Elle n’est pas belle l’hypocrisie des socialistes ? Ils poussent des cris de vierge effarouchée quand un hebdomadaire de droite titre sur les Roms (2), mais eux, ils tirent sur les Roms dans le dos.
Tout cela est fait de manière opaque et à la limite de la légalité. Mais plus rien ne doit nous étonner d’un gouvernement qui a nommé comme ministre du budget un homme qui cachait son argent en Suisse.

Pour démontrer que les Roms, citoyens de l’Union Européenne bénéficiant de la libre-circulation n’ont plus de droit au séjour, la préfecture leur offre donc l’hôtel et précise ensuite dans son OQTF « l’intéressé bénéficie à ce jour d’un hébergement d’urgence en structure hôtelière sur fonds publics faute de moyens d’existence ».
Un vrai tour de passe-passe.
Plus de 75% des demandes d’hébergement d’urgence ne sont pourtant pas satisfaites en France (3), ce qui constitue une violation de l’article L 345-2-2 du Code de l’Action Sociale et des Familles ainsi qu’une violation d’une liberté fondamentale pour les familles en situation de détresse. (Conseil d’Etat, 10 février 2012)
Alors que dans le Rhône, les demandes d’hébergement d’urgence non satisfaites dépassent les 80%, sans que personne ne lui demande rien, le préfet donne donc un hébergement d’urgence à des Roms…  En revanche, quand on demande au préfet de respecter la loi et d’héberger les familles en situation de détresse, il s’y refuse, y compris quand c’est la justice qui l’ordonne (4)


Mais la Kommandantur du Rhône a trouvé encore mieux pour déporter les Roms : l’assignation à résidence sans résidence.

Avec Valls, Hollande et les socialistes, on poursuit un objectif: foutre dehors le maximum d’étrangers pour augmenter les statistiques, mais on n’ose pas l’assumer. Donc on triche, on truque, on détourne les lois. C’est pas grave, pas vu, pas pris, demandez à Cahuzac.

La nouvelle méthode  pour expulser les Roms vers la Roumanie et appliquer à la lettre le discours raciste de Manuel Valls est un trésor d’ingéniosité qui explique en partie pourquoi nos impôts ont une fâcheuse tendance à augmenter.

Par définition, une famille Rom qui vit dans un campement n’a pas de domicile fixe au sens propre du terme, ni même au sens sale. En tout cas, au sens juridique, on ne peut pas parler d’une résidence. Quand en plus cette famille à la mauvaise idée d’avoir 5 enfants, ça se complique pour les foutre dehors.

Pour éloigner un étranger en situation irrégulière, il n’y a que 3 solutions si on écarte la solution finale pas encore remise à l'ordre du jour par les socialistes.

Tout d’abord, l’expulsion immédiate, mais trouver 7 places dans un avion pour Bucarest c’est compliqué. Les socialistes sont en train de réfléchir à reprendre les voyages organisés en charter, mais chuut, il ne faut pas en parler, à moins qu’on renvoie les Roms en avions militaires qui seront disponibles si jamais les américains ne donnent pas l’ordre à Hollande d’attaquer la Syrie.
La seconde solution est le passage au centre de rétention en attendant de trouver 7 places dans un avion, mais ce n’est plus possible car on est socialistes. Même si on se prétend aussi nationaux, on ne veut pas faire exactement comme faisait Sarkozy, ça la foutrait trop mal. Et puis surtout, la France a été condamnée début 2012 par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour l’enfermement des enfants. (5)

Revenons à notre petite famille. Manuel Valls veut absolument les expulser, mais il ne sait pas comment faire. Impossible de les renvoyer immédiatement, impossible de faire comme Sarkozy. Que reste-t-il ? Bingo, j’ai trouvé : l’article L 561-2 du CESEDA (6) : Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile

Il existe en effet, pour les étrangers qui présentent des garanties suffisantes de représentation, autrement dit pour ceux qui ont des papiers et un domicile, une possibilité de les assigner à résidence le temps de préparer le voyage pour les foutre dehors.

Mais vous allez me dire, la famille Rom avec ses 5 enfants, si elle a des papiers, elle n’a pas de domicile puisqu’elle vit dans un bidonville… Et donc elle ne peut bénéficier du 561-2 du CESEDA.
Et bien non, vous avez tort. La France, 5ème puissance mondiale, qui emprunte à 2,5 % sur les marchés internationaux, dont la santé économique et financière n’a jamais été aussi bonne est riche. Très riche. Bon, d’accord, avec nos impôts…

La famille Roms n’a pas de résidence ? C’est pas grave, on va lui en donner une.
Quoi ? Comment ? Et oui… Le préfet du Rhône, dans sa grande générosité, et avec l’argent du contribuable va tout simplement donner 2 chambres d’hôtel à la famille, lui créant ainsi une résidence, et les conditions d’une assignation à résidence. Elle est pas belle la vie ?
Ok, ok, généralement, c’est du bas de gamme à 40 € la chambre. Mais quand il faut payer plusieurs chambres, avec les taxes de séjour (ne rigolez pas) on dépasse rapidement les 100 € par nuit. Des sources administratives qui souhaitent rester anonymes, et on les comprend, évoquent des chiffres qui peuvent dépasser les 200 € par nuit et par famille...

Et puis là ou c’est vraiment à mourir de rire ou de rage selon vos opinions, c’est que la famille Rom est habituée depuis des années à s’entasser ensemble dans le même lit d’une cabane de 4 mètres carrés… Ils ne savent pas gérer l’espace et ils n’occupent qu’une seule chambre.
Donc des chambres sont payées par la préfecture, « sur fonds publics » comme l’écrit si bien le préfet lui-même dans ses OQTF, pour rien, car elle sont inoccupées.

Et encore, ça, c’est quand les familles jouent le jeu et vont à l’hôtel. Pour les autres qui n’ont aucune envie d’aller crever de faim, elles ne vont même pas du tout à l’hôtel…
Ah oui, je ne vous ai pas dit. Le gouvernement socialiste ne leur offre pas la pension complète. Faut pas déconner. Donc, pas de repas, interdiction de cuisiner dans les chambres. Au bout de quelques jours, les familles ont le choix entre dormir dans un lit mais crever de faim ou retourner dormir dans un cabane sur un terrain pourri et nourrir leurs enfants. A votre avis, qu’est ce qu’elles font ?

Du coup, nos impôts servent à financer des chambres vides. On se consolera, ou pas, en se disant que ça fait marcher l’économie touristique. Vu la vitesse à laquelle on perd nos emplois industriels, si on ne fait pas tourner le secteur touristique à fond, on est morts. Vous me direz, il y a aussi le complexe militaro-industriel… Je sais, Hollande et Fabius font tout ce qu’ils peuvent pour leur passer des commandes en s’excitant sur la Syrie.

Si on fait les comptes maintenant… L’assignation à résidence est notifiée pour une période de 45 jours. Même à 80 € pour 2 chambres dans du bas de gamme, on arrive à 3 600 €. Renouvelable une fois. Si on ramène au mois, ça nous donne du 2 400 € par mois. Pas mal, non ? L’équivalent du loyer d’un 80 m2 à Neuilly sur Seine ou d’un 200 m2 à la tête d’or à Lyon.
Tout ça pour foutre dehors une famille qui reviendra 2 ou 3 jours plus tard.

Assigner à résidence des Roms qui n’ont pas de résidence avec l’argent du contribuable, c’est la dernière trouvaille des socialistes. S’ils mettaient toutes leurs idées de génie et les fonds publics au service du redressement du pays, on se porterait beaucoup mieux, mais apparemment, ça rapporte plus, électoralement parlant, de taper sur les Roms voire les Syriens qui ne vivent pourtant pas aux portes de nos villes..

Ne me demandez pas quel est l’objectif de cette politique totalement incohérente qui assure le gîte et le couvert à des Roms que l'on veut expulser avec l'argent public. A part Valls qui doit viser le poste de premier ministre de Marine Le Pen en 2017, et Hollande qui devrait bientôt proposer à L’ONU des frappes aériennes sur la Roumanie pour maltraitance de ses populations Roms, tout cela n’a absolument aucun sens... Comme toute la politique qui est menée depuis un an.

(2) http://philippealain.blogspot.fr/2013/08/valls-les-socialistes-et-leur-addiction.html
(3) http://www.fnars.org/images/stories/barometres/0724_CP_Barometre_115_estival.pdf
(4) http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/08/selon-l-avocate-de-familles-de-roms-le-prefet-du-rhone-refuse-de-les-reloger_3156245_3224.html
(5) http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120119.OBS9275/la-france-condamnee-pour-detention-inhumaine-de-refugies-mineurs.html
(6) http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070158&idArticle=LEGIARTI000006335270



dimanche 25 août 2013

Valls, les socialistes et leur addiction aux Roms


L’hebdomadaire Valeurs Actuelles met à la une de son dernier numéro la minorité Rom en titrant : « Roms : l’overdose ». Immédiatement, Internet s’enflamme dénonçant un titre « nauséabond », « raciste », assurant ainsi la publicité espérée pour ce qui n’est rien d’autre qu’une opération de communication rondement menée. L’affaire prend un tour politique lorsque le parti socialiste se fend d’un communiqué en se pinçant le nez. Il souligne le caractère « anti-républicain » de la une du magazine et assure qu’elle « incite à la violence xénophobe contre une partie de la population » (1)

On croit rêver. Non mais de qui se fout le parti socialiste ?

Depuis plus d’un an qu’ils disposent de tous les pouvoirs dans notre pays, les socialistes ne cessent d’appliquer une politique raciste et discriminatoire à l’encontre des Roms. Cette politique se traduit par des discours racistes au plus haut niveau de l’état, par une course effrénée aux chiffres et par des violations répétées des lois françaises et internationales.

En ce qui concerne l’incitation à la haine raciale, le parti socialiste s’y connaît.

Qui a déclaré: « La situation, devenue intolérable, ne peut perdurer: il faut faire respecter la loi en démantelant le maximum de camps de Roms insalubres… Les occupants de campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution… » (2)

Le Pen ? Estrosi ? Valeurs Actuelles ?  Perdu. C’est Manuel Valls.

Du haut de ses 6% réalisés au primaires socialistes, le ministre en chef du gouvernement socialiste désigne nommément une minorité ethnique, reprenant ainsi mot pour mot une circulaire qui a été censurée par le Conseil d’Etat en 2010 car elle violait l’article premier de la Constitution qui prévoit l’égalité de tous les citoyens devant la loi. (3)
Encore un ministre de l’intérieur qui ignore la constitution française, c’est pas beau ?

A l’époque Harlem Désir, aujourd’hui premier secrétaire du parti socialiste demandait à la commission européenne d’engager une procédure d’infraction contre la France « pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms ». Il parlait bien dans l’opposition Harlem Désir, vous ne trouvez pas ? Il en pense quoi aujourd’hui des déclarations de Manuel Valls, monsieur le premier secrétaire ?

Mais le racisme des socialistes contre les Roms ne s’arrête pas à des discours. Il se traduit également par les violations des droits les plus élémentaires comme le droit à l’éducation des enfants. Comme Manuel Valls, Christiane Demontès, sénatrice-maire socialiste de Saint-Fons dans le Rhône pourrait elle aussi donner des leçons de discrimination à Valeurs Actuelles ou au Front National.
Fidèle à son image de socialiste qui se respecte, la sénatrice-maire est très soucieuse de l’intégration des Roms, ces citoyens européens tant discriminés sous Sarkozy. Alors quand des parents dont certains sont en France depuis plus de 10 ans viennent inscrire leurs enfants à l’école de la République que fait-elle … ?
Elle les parque dans une salle située dans le même bâtiment que le commissariat de police en prétextant le manque de place dans les écoles de la ville. Les enfants âgés de 6 à 12 ans sont privés de cantine à midi et doivent parcourir à pied plus de 5 kms chaque jour. Au terme d’un bras de fer de plusieurs mois et lorsque le Défenseur des Droits est saisi de l’affaire, l’élue socialiste va miraculeusement trouver des places dans les écoles de la ville, à quelques semaines de la fin de l’année scolaire. Bel exemple de la notion d’intégration des minorités selon les socialistes.

Un autre exemple des mensonges socialistes au sujet des Roms est donné à travers les statistiques du ministère de l’intérieur concernant les reconduites à la frontière des étrangers en situation irrégulière.
En ce début d’année 2013, Manuel Valls, fier comme un petit VRP qui vient d’exploser les statistiques de ses prédécesseurs fait croire aux français qu’il a expulsé 36 822 étrangers.
La réalité est bien différente. Pour battre le record d’expulsions des étrangers, le gouvernement et Manuel Valls ont continué à détourner l’Aide au Retour Humanitaire (ARH) de son usage initial en l’accordant sans aucun contrôle à des citoyens européens qui étaient en France depuis moins de 3 mois et qui par conséquent n’y avaient pas droit. Résultat, plus de 12 000 citoyens européens, essentiellement roumains et bulgare repartis volontairement au pays pour revenir quelques jours après en France sont comptabilisés.
Suite à la forte baisse du montant de la prime au retour, il y a fort à parier que le nombre d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière va chuter de manière très spectaculaire pour 2013 et Manuel Valls nous expliquera peut-être que c’est en raison de la politique laxiste de sa collègue ministre de la justice qui relâche tous les délinquants.

A la Rochelle, le parti socialiste prétend faire de la lutte contre les idées d’extrême-droite le leitmotiv de sa rentrée politique. Comme c’est original. Ils sont en train de nous refaire le coup du vote utile. Attention, danger, le méchant loup va vous croquer tout cru, alors il faut voter socialiste… Non mais ils nous prennent pour des lapereaux de l’année ?
Il faudra bien que les socialistes nous expliquent un jour comment ils entendent lutter contre des idées alors que leur ministre de l’intérieur courtise les électeurs du Front National tous les jours, avec un certain succès il faut bien le reconnaître, et qu’il applique contre les étrangers ces mêmes idées qu’il est censé combattre.

Contrairement à leurs déclarations hypocrites, les socialistes n’ont aucune intention d’apporter la moindre solution à la question Rom. Les socialistes ont besoin des Roms. Un besoin vital. Un besoin électoral. Ils s’en servent pour faire croire qu’ils sont efficaces dans la lutte contre l’immigration et l’insécurité et ils vont même s’en servir comme d’un épouvantail pendant tout le quinquennat dans l’espoir de récolter quelques votes de plus. C’est lamentable, c’est ridicule, et c’est surtout stupide. Quitte à avoir une politique du chiffre uniquement répressive à l’encontre des étrangers, les électeurs préféreront toujours voter pour l’original: l’extrême droite et Le Pen que pour une pâle copie: les socialistes emmenés par Valls.

Par leurs mensonges, leur démagogie et leur politique discriminatoire à l’encontre des Roms, le parti socialiste, ses dirigeants et ses ministres ne font pas que banaliser les idées d’extrême-droite. Ils en sont devenus aujourd’hui un des principaux vecteurs.


(1) http://www.lepoint.fr/societe/roms-la-une-de-valeurs-actuelles-indigne-le-ps-21-08-2013-1716164_23.php

(2) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/03/14/01016-20130314ARTFIG00647-roms-le-cri-d-alarme-et-le-message-de-fermete-de-valls.php

(3) http://www.conseil-etat.fr/fr/communiques-de-presse/campements-illicites-de-roms.html

(4) http://www.romeurope.org/IMG/pdf/Reponse_Parti_Socialiste.pdf

samedi 27 juillet 2013

Les états d'âme de la police politique



De plus en plus de policiers sont au bord de la crise de nerfs. L’avocat de l’un d’entre eux le souligne comme un appel au secours : « Les policiers se sentent stigmatisés. » Ils s’étaient engagés dans la police pour protéger la France, la veuve et l’orphelin, on les trouve de plus en plus souvent sur le trottoir en train de casser du manifestant catholique, du manifestant pas catholique ou même du passant tout court. Chez le défenseur des droits, le nombre de dossiers concernant les bavures policières à augmenté de 96%.


La manif pour tous

Pendant les manifestations des opposants au mariage homosexuel, déjà, on avait bien cru déceler un certain énervement des forces de police face à cette jeunesse qui se retrouve en masse dans la rue, souvent pour la première fois. Les consignes d’interpellation se multiplient, la police applique avec zèle les consignes, allant même jusqu’à arrêter un prêtre. (1)
Un nom défraie la chronique des arrestations mouvementées: Nicolas. Poursuivi par une demi douzaine de policiers, ce dangereux apprenti terroriste à pour principale préoccupation de scander des slogans hostiles à notre Roi, pardon à notre président. En Hollandie, comme en Sarkozie, on ne traite pas très bien les opposants. En Russie on les accuse de fraude fiscale pour mieux les écarter, ici, on les accuse d’outrage à agents ou même de violences…
Nicolas est l’un des fondateurs du mouvement des « veilleurs », ce mouvement qui organise des rassemblements qui ressemblent à des messes le soir, avec des bougies et des chants, pour protester contre la loi Taubira. Le 16 juin, après avoir participé à une manifestation près de la chaîne M6 où Hollande est en train de s’enfoncer encore un peu plus dans les profondeurs de son impopularité, Nicolas est poursuivi par des policiers. Il se réfugie dans une pizzeria d’où il sort finalement ficelé comme un saucisson par une dizaines de policiers héroïques qui risquent leur vie pour l’arrêter.
Pour cet exploit et pour l’ensemble de son œuvre, Nicolas écope de 4 mois de prison, dont 2 fermes pour dégradations volontaires et rébellion contre les forces du désordre.

Les opposants politiques

Le 29 mai 2013, Valérie Trierweiler et Manuel Valls se rendent au théatre des Champs Elysée pour assister à une représentation. Alors que madame Trierweiler descend de voiture, quelques manifestants se mettent à crier : « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ».
Il faut voir avec quelle sauvagerie, les policiers se jettent sur les manifestants, coups de poings, coups de pieds, les jeunes sont traînés par terre.
Un gamin d’une quinzaine d’années qui s’est fait plaquer au sol par 3 CRS dont 2 sont assis sur lui est paralysé par une clé de bras. Après un moment de calme, il retrouve son souffle et se remet à crier. « Hollande, ta loi, on en veut pas ».
Les policiers se remettent immédiatement à l’écraser et l’un d’entre eux tente de lui casser le bras. A côté de lui, 2 jeunes filles sont tenues par 2 femmes policiers.



Ce qui frappe quand on regarde ces images, ce n’est pas seulement la violence de la police. C’est cette volonté absolue de faire taire, de museler, d’empêcher de s’exprimer à tout prix, même si on doit pour cela casser un bras.

Les arrestations illégales se sont multipliées. De faux procès-verbaux ont été dressés afin de justifier à posteriori des vérifications d’identité au commissariat. Le port d’un T-shirt est devenu un délit non pas de faciès mais d’opinion. (2)
Jamais le pouvoir ne s’était servi de cette façon et à ce point de la police pour tenter de museler ses opposants. Rassurez-vous, cela ne va pas empêcher pour autant nos chers dirigeants socialistes de donner des leçons de démocratie à la terre entière. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.


Trappes

Alexandre a 20 ans, il est blanc. Enfin, plutôt rouge voire bleu depuis qu’il a rencontré des fonctionnaires de police. Il se rend à un anniversaire avec des copains lorsqu’il a le malheur de croiser des valeureux policiers chasseurs de racailles. C’est la fin de journée à Trappes, on y voit pourtant encore clair, mais pas tout le monde apparemment.
Sans raison selon Alexandre, des policiers se jettent sur lui et le passent à tabac. Coups de poings, coups de pieds, coups de matraque, tout y passe. Il ne manque que le gazage à la lacrymogène ou le flashball à bout portant. « Un policier m’a plaqué au sol. Au fur et à mesure qu’ils arrivaient les policiers, ils me frappaient. Ils m’ont frappé au crâne, ils m’ont frappé aux jambes, partout sur le dos j’ai des hématomes, à la fin, il y a un policier, il a sauté, il la mis un coup de pied et il a vraiment écrasé la cheville… ». Alexandre attendra plus de 2 heures au commissariat en se vidant de son sang avant d’être conduit aux urgences. Le temps de mettre au point la version policière probablement.
A l’infirmière qui s’étonne de son état, les policiers affirment : « il s’est battu ». Ils oublient de préciser, à seul contre 5 policiers…
Bilan : 13 points de suture au crâne, cheville fracturée, des hématomes sur tout le corps et cerise sur le gâteau, une convocation au tribunal en septembre pour répondre des faits « d’outrage et de rébellion » contre les mêmes policiers qui l’ont massacré. (3)

Quand on vous le dit que la vie d’un policier est un vrai cauchemar. Même à 5 policiers en uniforme, casqués, armés jusqu’au dents, on se fait attaquer par un jeune homme en short et en basket qui n’a pas trouvé d’autre moyen pour se suicider. Il n’y a plus de respect de l’uniforme messieurs dames. Mais bien sur… On y croit dur comme fer…


La police sait bien se défendre

Porter plainte pour un policier, ça ne coûte rien. Les frais de justice, l’avocat, tout est pris en charge par l’Etat, c’est-à-dire vous et moi. C’est aussi la meilleure manière de retourner une situation et de se faire passer pour une victime.
Mais parfois, cela ne suffit pas. En septembre 2010, à Aulnay-sous-Bois, encore une banlieue favorisée, la police prend en chasse une voiture qui aurait percuté un policier.
L’automobiliste est arrêté, placé en garde-à-vue et accusé de tentative d’homicide sur un fonctionnaire de police… Tiens, ça nous rappelle quelque chose…
Jusque là tout va bien, sauf que…
Sauf que cela ne s’est pas passé exactement comme les policiers l’ont dit. En réalité, c’est une autre voiture de police qui a percuté le policier et non celle de l’automobiliste.
Les policiers n’ont pas hésité une seconde à rédiger un faux procès-verbal et à accuser un homme qui risquait ainsi la prison à perpétuité.
Fin 2010, les policiers sont jugés pour « dénonciation calomnieuse » et « faux en écritures ». Ils sont condamnés à des peines de 6 mois à 12 mois de prison ferme. Ce jugement provoque la fureur de leurs collègues qui manifestent en uniforme devant le tribunal avec leurs voitures de service, gyrophares allumés à l’appel de leurs syndicats.
Une justice indépendante, oui, mais pas pour la police. Non mais, faudrait pas exagérer quand même. En appel, les peines de prison ferme se sont transformées en sursis…


La police, instrument politique du pouvoir

La police se consacre de moins en moins à la protection des personnes et des biens. Depuis plusieurs années déjà, elle est devenue le bras armée de personnages politiques ambitieux qui ne servent que leur propre intérêt. La politique du chiffre, assumée sous Sarkozy et toujours pratiquée mais inavouée par Valls en est un exemple.

La stratégie du parti socialiste aujourd’hui repose sur un pari. Hollande, comme Mitterrand en son temps sait très bien que la seule manière de se maintenir au pouvoir est de faire monter le Front National, suffisamment pour se retrouver face à lui au second tour. Le calcul est risqué.

Dans cette conquête du pouvoir, la police n’est qu’un instrument qui se prête au jeu, par conviction ou simplement, par devoir, on exécute les ordres. Les opposants ne sont que des pions qu’on manipule pour la plus grande joie des extrémistes de tout bord qui savent qu’en définitive, ce sont eux les grands gagnants de cette partie de poker truquée.

Certains reprochaient au sarkozysme d’opposer des citoyens à d’autres citoyens. Le socialisme, c’est sur, c’est le contraire.


(1) http://philippealain.blogspot.fr/2013/06/les-cathos-ces-nouveaux-ennemis-de-la.html

(2) http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/07/nouvelles-r%C3%A9pressions-ill%C3%A9gales-de-la-police-de-manuel-gaz.html

(3) http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/07/22/trappes-alexandre-20-ans-veut-porter-plainte-contre-les-policiers-pour-coups-et-blessures-apres-les-emeutes-de-vendredi-291741.html

Blacks, blancs, beurs, la bavure pour tous



De plus en plus de policiers sont au bord de la crise de nerfs. L’avocat de l’un d’entre eux le souligne comme un appel au secours : « Les policiers se sentent stigmatisés. » Ils s’étaient engagés dans la police pour protéger la France, la veuve et l’orphelin, les voilà de plus en plus souvent sur le trottoir obligés d’aller casser du manifestant catholique, de la femme voilée, ou même du passant tout court. Chez le Défenseur des Droits, le nombre de dossiers concernant les bavures policières à augmenté de 96%.


A Trappes, nous avons assisté récemment à 3 exemples de stigmatisation des policiers qui méritent d’être dénoncés de la manière la plus virulente. Bon, le syndicat maison Alliance, à bien propagé sa version sur tous les médias officiels, mais voilà maintenant que des policiers sont mis en cause par des médias étranges aux consonances pas très catholiques.

Samir, appelons le Samir, a 14 ans. Alors qu’il rentre chez lui au moment des émeutes qui visent le commissariat selon son avocat, il est victime d’un tir de flash-ball qui lui fait perdre son œil. Le policier aurait visé la tête.
La famille décide de porter plainte pour « tentative d’homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans». Des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.
Non mais, ils se croient où ? On n’a pas confié des flashball aux policiers juste pour faire peur aux enfants. Si on peut plus s’en servir, c’est un scandale…
Le défenseur des Droits décide lui aussi de se saisir de la bavure et de lancer une enquête afin de déterminer dans quelles circonstances un enfant peut ainsi perdre un œil. L’utilisation du flashball est très réglementé, mais visiblement dans la police, tous ne savent pas lire le règlement.
Chez certains policiers, on se lâche à propos de cette affaire. L’un d’entre eux écrit sur Facebook : « merde, il n’aura plus qu’un œil pour pleurer ». Une seconde plainte va également être déposée pour ces propos. Si on ne peut plus rigoler… Ce n’est plus de la stigmatisation, c’est de la persécution.


Mick l’étrangleur

La police est également persécutée par les procureurs. Lors de l’arrestation de Cassandra, cette jeune femme originaire de la Réunion qui porte un voile, son mari, Mickael, tout ce qu’il y a de plus blanc, mais avec une barbe suspecte tout de même, ose s’interposer. En effet, quand il voit un policier saisir sa femme par la tête et tenter de l’aplatir comme une crêpe contre le capot de la voiture de police en plein ramadan, il ne trouve pas cela de très bon goût et le fait savoir.
La version de la police, qui ne saurait être remise en cause un instant par Valls, est la suivante : le mari s’est rebellé, il a frappé le policier et s’est jeté sur lui pour tenter de l’étrangler.
Le procureur de la république en charge du dossier confirme la version policière en déclarant : « Le fonctionnaire de police présente des marques d'étranglement au cou et une trace de coup au niveau d'une pommette ». Au passage, bonjour la présomption d’innocence. Mickael est coupable avant d’avoir été jugé.
Mais dans quel monde vit-on ? Un barbu maigrichon de 21 ans, 40 kilos tout mouillé comme lui fait remarquer un policier en rigolant, se jette sur un représentant de l’Etat et tente de l’étrangler… c’est gravissime, non ?

Et bien que croyez vous qu’il arriva ? Le procureur relâche Jack l’éventreur, pardon, Mick l’étrangleur et le convoque en septembre. Quoi ? un dossier vide ? La police ferait mal son travail ? la police inventerait des scenarii pour se victimiser ? Impossible.


Impossible ? Pas si sur. Demandez à Alexandre.

Alexandre a 20 ans, il est blanc. Enfin, plutôt rouge voire bleu depuis qu’il a rencontré des fonctionnaires de police. Il se rend à un anniversaire avec des copains lorsqu’il a le malheur de croiser des valeureux policiers chasseurs de racailles. C’est la fin de journée à Trappes, on y voit pourtant encore clair, mais pas tout le monde apparemment.
Sans raison selon Alexandre, des policiers se jettent sur lui et le passent à tabac. Coups de poings, coups de pieds, coups de matraque, tout y passe. Il ne manque que le gazage à la lacrymogène ou le flashball à bout portant. « Un policier m’a plaqué au sol. Au fur et à mesure qu’ils arrivaient les policiers, ils me frappaient. Ils m’ont frappé au crâne, ils m’ont frappé aux jambes, partout sur le dos j’ai des hématomes, à la fin, il y a un policier, il a sauté, il la mis un coup de pied et il a vraiment écrasé la cheville… ». Alexandre attendra plus de 2 heures au commissariat en se vidant de son sang avant d’être conduit aux urgences. Le temps de mettre au point la version policière probablement.
A l’infirmière qui s’étonne de son état, les policiers affirment : « il s’est battu ». Ils oublient de préciser, à seul contre 5 policiers…
Bilan : 13 points de suture au crâne, cheville fracturée, des hématomes sur tout le corps et cerise sur le gâteau, une convocation au tribunal en septembre pour répondre des faits « d’outrage et de rébellion » contre les mêmes policiers qui l’ont massacré. (2)

Quand on vous le dit que la vie d’un policier est un vrai cauchemar. Même à 5 policiers en uniforme, casqués, armés jusqu’au dents, on se fait attaquer par un jeune homme en short et en basket qui n’a pas trouvé d’autre moyen pour se suicider. Il n’y a plus de respect de l’uniforme messieurs dames. Mais bien sur… On y croit dur comme fer…


Les Roms

Ce tableau concernant les bavures policières ne serait pas complet si on n’évoquait pas le sort réservé par la police aux Roms. C’est l’été. Les catholiques et les musulmans leur ont volé la vedette, mais ne vous inquiétez pas, on va y revenir avec la chasse aux Roms saison 4 sur tous vos écrans au mois d’août.
A Saint-Fons en banlieue lyonnaise par exemple, ce 8 janvier 2013. Des gamins aurait caillassé une voiture de police avec une pierre qui, selon le commissaire aurait perforé la vitre arrière, rebondi sur le plafond, avant de frôler le conducteur. Un vrai missile télécommandé… Alors ni une ni deux, la police organise une opération vengeance. Appel radio à toutes les unités du coin. Venez, on va casser du roumain. Pendant plusieurs heures, des policiers casqués, armés jusqu’au dents, certains avec des chiens policiers vont gazer les enfants et saccager les cabanes du bidonville.
Mais attendez, on est aussi là pour se marrer. Quand un policier tombe sur une femme avec son bébé de quelques mois, il est embêté… Là, ça ferait une grosse bavure… Alors il vide sur elle un bidon d’eau qui se trouvait à proximité et rigole un bon coup.
Pour cet autre habitant, les policiers vont lui faire bonne blague de potache. Ils aspergent la cabane de gaz lacrymogène et bloquent la porte empêchant ainsi le pauvre diable de sortir. « j’ai cru que j’allais mourir asphyxié ». (3)

C’est très pratique les Roms. Ca ne parle pas un mot de français et ça ne porte jamais plainte de peur de se faire renvoyer en Roumanie et tout le monde les déteste. Quand vous tapez dessus, tout le monde s’en fout. Une vraie partie de plaisir.


Valls ne veut pas qu’on lise les réseaux sociaux.

Interpellé par une habitante quelques jours après les émeutes alors qu’il tente de faire son Sarkozy à Trappes, Valls perd son sang-froid et s’écrie, visiblement très énervé : « Ne regardez pas trop Twitter et les réseaux sociaux ».
Tu m’étonnes…
Suite aux émeutes de Trappes, le site Copwatch qui flique les flics a eu la bonne idée de passer au crible le forum police info.com sur lequel il identifie plusieurs policiers dont 2 présents sur place au moment des faits. Voici un petit florilège des remarques de ces représentants de l’Etat dont Valls dit qu’il ne « doute pas un instant » de leur respect pour les personnes contrôlées.
"C’est pas le ramadan ??...Ben alors vous allez ramassez vos dents" . "Faites gaffes aux caméras et pas de prisonniers » « La chasse est ouverte, il est temps de faire un bon nettoyage ».  « J’ai pris du plaisir hier soir. Sur 300 mecs contre 30 policiers, ça a même pas les couilles de venir au corps à corps ». « J’ai passé la nuit à Trappes hier avec les collègues...Pauvre France, vive le bleu Marine ! » (4)
Ben quoi, on ne peut plus plaisanter ? Même dans la police ? L’inspection Générale de la Police Nationale a ouvert une enquête. Le site, lui, a été fermé par son administrateur, sans doute pour favoriser le travail des collègues.

Le policier victime de la tentative d’étranglement, lui aussi, que son avocat décrit comme un fonctionnaire exemplaire s’est fait prendre en flagrant délit de plaisanteries douteuses sur Internet. (5)
Il est pourtant grand seigneur ce policier. Dans un premier temps, selon son avocat, il ne souhaitait pas porter plainte. Il a dû fréquenter de trop près les veilleurs et faire sien ce commandement: quand on te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche. Vous en connaissez beaucoup, vous des gens qu’on tente d’étrangler et qui ne portent pas plainte ? Chapeau, un vrai saint ce policier.
Et puis non finalement, volte-face subite. Son avocat précise : « Il ne l’envisageait pas au départ, mais finalement, il va se constituer partie civile… Il est très choqué par les propos du couple et la façon dont ils sont relayés par certains médias avec beaucoup de complaisance ».
Au passage, on se demande bien pourquoi il se constitue partie civile et ne porte pas plainte directement pour tentative d’assassinat en réunion dans le cadre d’une opération terroriste visant à déstabiliser la France tant qu’on y est. Aurait-il quelques doutes sur sa propre version des faits ?
Ou alors, sait-il déjà que plusieurs sites internet  publient une étude détaillée de son profil Facebook ? On y apprend que fidèle à son devoir de réserve, il a relayé plusieurs messages appelant à battre Hollande en mai 2012. On y constate aussi qu’il a affiché son amour caché pour les femmes voilées en postant plusieurs caricatures très explicites.


La police sait bien se défendre

Porter plainte pour un policier, ça ne coûte rien. Les frais de justice, l’avocat, tout est pris en charge par l’Etat, c’est-à-dire vous et moi. C’est aussi la meilleure manière de retourner une situation et de se faire passer pour une victime.
Mais parfois, cela ne suffit pas. En septembre 2010, à Aulnay-sous-Bois, encore une banlieue favorisée, la police prend en chasse une voiture qui aurait percuté un policier.
L’automobiliste est arrêté, placé en garde-à-vue et accusé de tentative d’homicide sur un fonctionnaire de police… Tiens, ça nous rappelle quelque chose…
Jusque là tout va bien, sauf que…
Sauf que cela ne s’est pas passé exactement comme les policiers l’ont dit. En réalité, c’est une autre voiture de police qui a percuté le policier et non celle de l’automobiliste.
Les policiers n’ont pas hésité une seconde à rédiger un faux procès-verbal et à accuser un homme qui risquait ainsi la prison à perpétuité.
Fin 2010, les policiers sont jugés pour « dénonciation calomnieuse » et « faux en écritures ». Ils sont condamnés à des peines de 6 mois à 12 mois de prison ferme. Ce jugement provoque la fureur de leurs collègues qui manifestent en uniforme devant le tribunal avec leurs voitures de service, gyrophares allumés à l’appel de leurs syndicats.
Une justice indépendante, oui, mais pas pour la police. Non mais, faudrait pas exagérer quand même. En appel, les peines de prison ferme se sont transformées en sursis…


La police, instrument des politiques

La police se consacre de moins en moins à la protection des personnes et des biens. Depuis plusieurs années déjà, elle est devenue le bras armée de personnages politiques ambitieux qui ne servent que leur propre intérêt. La politique du chiffre, assumée sous Sarkozy et toujours pratiquée mais inavouée par Valls en est un exemple.

La stratégie du parti socialiste aujourd’hui repose sur un pari. Hollande, comme Mitterrand en son temps sait très bien que la seule manière de se maintenir au pouvoir est de faire monter le Front National, suffisamment pour se retrouver face à lui au second tour. Le calcul est risqué.

Dans cette conquête du pouvoir, la police n’est qu’un instrument qui se prête au jeu, par conviction ou simplement, par devoir, on exécute les ordres. Les roms, les musulmans, les catholiques ne sont que des pions qu’on manipule pour la plus grande joie des extrémistes de tout bord qui savent qu’en définitive, ce sont eux les grands gagnants de cette partie de poker truquée.

En 1998, on célèbre la France Black, Blanc, Beur qui gagne la coupe du monde, le portrait de Zinédine Zidane brille dans la nuit parisienne, le FN est à 15%. 15 ans plus tard, à travers l’application de lois destinées à quelques milliers de personnes comme le mariage homosexuel ou l’interdiction du port du voile, des politiciens ambitieux de gauche comme de droite mettent le feu et font exploser la société française. Le FN est à plus de 45% dans des élections partielles.

Le sarkozysme consistait à opposer des citoyens à d’autres citoyens. Le socialisme, c’est le contraire.



(1) http://philippealain.blogspot.fr/2013/06/les-cathos-ces-nouveaux-ennemis-de-la.html

(2) http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/07/22/trappes-alexandre-20-ans-veut-porter-plainte-contre-les-policiers-pour-coups-et-blessures-apres-les-emeutes-de-vendredi-291741.html

(3) http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/120113/la-police-gaze-des-enfants-et-saccage-un-camp-de-roms


(5) http://www.al-kanz.org/2013/07/26/trappes-policier-facebook/

lundi 15 juillet 2013

Lettre ouverte à Monsieur Estrosi et son petit Manuel


Vous avez choisi d’adresser aux maires de France un « guide pratique afin de prévenir les occupations illégales du domaine public par les populations non sédentaires ».  Cette initiative fait suite à vos déclarations contre les gens du voyage qui vous valent plusieurs plaintes pour incitation à la haine raciale. (1) Errare humanum est, perseverare diabolicum.

Je ne pense pas que ce guide concerne les millions de personnes ponctuellement non sédentaires qui déferlent sur notre espace public, parfois de manière illicite, notamment l’été et qu’on appelle des touristes.
Vous avez donc choisi de persévérer dans la stigmatisation d’une catégorie de population, ou plutôt de deux catégories : les Roms et les gens du voyage. Afin de ne pas aggraver votre cas, vous avez soigneusement évité de l’écrire noir sur blanc mais tout le monde aura compris.
Je suppose que ce n’est pas un élan de générosité qui vous guide ou alors une soudaine envie de vous mettre au service des autres maires, à moins que vous n’ayez dans le même temps envoyé un CV à l’Association des Maires de France. Il faut donc voir dans votre démarche un calcul purement électoraliste visant à récolter quelques voix parmi les électeurs du Front National qui réalise des scores avoisinant les 25% dans les Alpes-Maritimes.

Le cadre étant posé, regardons de plus près votre guide. Une fois le tissu de banalités concernant les procédures juridiques et la loi que les maires de France connaissent aussi bien que vous, étudions vos chiffres… C’est en page 7 du document (2). Vous « traitez » selon vos termes, bon an, mal an, environ 50 sites par an… Pour un total de… 300 personnes expulsées dont 100 du domaine public. Pour arriver à ce chiffre, je multiplie par 2 votre performance de 2013 réalisée sur les 6  premiers mois de l’année, mais si vous aviez l’amabilité de me fournir des chiffres plus précis, je suis preneur.

Donc si je reviens à nos moutons, pardon à nos non sédentaires, non touristes, vous, Monsieur Estrosi, revendiquez l’expulsion de 300 personnes par an sur 50 sites squattés dont une centaine sur l’espace public, soit 6 personnes en moyenne par site…

Non mais, vous vous foutez du monde ? Vous donnez aux maires de France des leçons pour expulser 6 personnes par site ? Vous risquez la prison en raison de vos propos contre des personnes qui occupent des squats par groupe de 6 personnes ? C’est quoi 6 personnes ? Une famille ? Deux ? Vous feriez mieux de vous occuper des Niçois et des hôpitaux de votre ville privés d’eau potable. (3)

Bref, vous n’êtes pas sérieux Monsieur Estrosi.

Si vous voulez vraiment appliquer un petit Manuel contre les Roms et les gens du voyage, adressez vous à Manuel Valls. Depuis qu’il marche à pas de Guéant, il a dépassé tous vos copains. Vous ne vous y êtes pas trompé en le citant généreusement pour ses déclarations que même Le Pen ne renierait pas. Je vous livre ici tous les détails du parfait petit Manuel de l’expulsion (3). Attention, il faut parfois faire quelques entorses à la loi, mais cela n’a jamais gêné nos ministres de l’intérieur, de droite ou de gauche quand il s’agit de pourchasser les étrangers.

Outre votre incompétence sur le sujet,  des squats de 6 personnes, j’en rigole encore, votre démarche démontre une incapacité à analyser les raisons de vos échecs, et c’est beaucoup plus grave. Faut-il vous rappeler que pendant 2 ans, Sarkozy à appliqué sans relâche une politique raciste et stigmatisante à l’égard des populations que vous visez.  Cette politique a été condamnée par le Conseil d’Etat, par les tribunaux français, par les instances européennes, par l’ONU mais également par les électeurs qui ont mis au pouvoir François Hollande.
Vous me répondrez avec raison que cette incapacité chronique à tirer les leçons des échecs et en particulier celui de 2002 où le PS avait laissé Chirac contre Le Pen touche également les socialistes qui vous emboitent le pas comme un seul homme en allant même jusqu’à défiler main dans la main avec le FN et l’UMP contre les Roms.

Tout ce que vous allez réussir à faire avec votre petit Manuel, c’est légitimiser une fois de plus les grandes vagues d’expulsion de l’été et relancer la haine contre la plus importante minorité d’Europe. Nous allons assister pour le troisième été de suite à une chasse aux Roms indigne de notre pays. (4)

Vous jouez sur les peurs et sur les haines avec 300 personnes sur Nice qui compte plus de 300 000 habitants. Les socialistes et Valls jouent avec 15 000 personnes dont 7 000 enfants sur toute la France qui compte 65 millions d’habitants. C’est pathétique. Quand allez vous arrêter votre cinéma ? Quand le PS et l'UMP apporteront-ils d'autres réponses que celles du FN sur ces sujets ?

Tout ça dans l’espoir de faire monter suffisamment le Front National pour se retrouver face à lui comme Chirac en 2002. C’est minable. C’est surtout stupide. Les français préfèrent l’original à la copie. Je suis prêt à vous parier un week-end en Roumanie (moi), un séjour d’une semaine à Nice tous frais payés, et attention pas dans un squat. (vous) que face à l’UMP ou au PS aux prochaines élections, les candidats FN vont rafler la mise de plus en plus souvent.

Vous, l’UMP, Valls et les socialistes êtes en train de creuser vos propres tombes. Ne venez pas pleurer ensuite quand Marine sera aux commandes.

A bon entendeur, salut


(1) http://www.nicematin.com/nice/un-avocat-porte-plainte-contre-christian-estrosi-pour-incitation-a-la-haine-raciale.1338710.html
(2) http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Occupations-illegales-Estrosi-va-envoyer-son-guide-619053
(3) http://www.mediapart.fr/journal/france/090713/nice-lhopital-rutilant-neuf-na-pas-leau-potable
(4) http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/130713/valls-le-petit-manuel-hors-la-loi-destrosi
(5) http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/110812/enfants-roms-lautre-tweet-de-valerie

samedi 13 juillet 2013

Valls, le petit Manuel hors-la-loi d'Estrosi

Pendant que Jean-Marie Le Pen se bouche le nez au sujet des Roms et que Christian Estrosi propose un manuel pour mater les gens du voyage, Manuel Valls, lui, applique consciencieusement la politique raciste et discriminatoire à l'encontre des étrangers que les deux premiers rêvent de mettre en œuvre.

Manuel Valls n’a rien à apprendre de Le Pen et d’Estrosi en ce qui concerne le traitement qu’il convient d’appliquer aux étrangers en France.
Alors qu’il était simple candidat aux primaires socialistes, un chibani s’approche de lui pour lui serrer la main. Valls serre sa main et soupire : «belle image de la ville d’Evry...». Il dit ensuite à l’homme qui l'accompagne: «tu me mets quelques blancs, quelques white, quelques blancos.» (1).
A l’époque, Faouzi Lamdaoui dénonce un «dérapage scandaleux ». Valls, a réalisé 5% aux primaires socialistes, il est aujourd’hui ministre de l’intérieur. Lamdaoui est aujourd’hui conseiller spécial à l’égalité et à la diversité de François Hollande.


Les Roms

Depuis sa nomination au ministère de l’intérieur, Valls ne cesse de courir à pas de Guéant sur les traces de ses prédécesseurs.
Durant tout l’été 2012, il multiplie les expulsions de camps de Roms, reprenant à son compte les sempiternels gémissements de ses prédécesseurs sur ces 15 000 va-nus-pieds dont 8 000 enfants qui envahiraient la France.
Début 2013, comme un représentant de commerce qui aurait explosé les objectifs fixés par le patron,Valls vient annoncer fièrement l’expulsion de plus de 38 000 étrangers en situation irrégulière. Il oublie juste de dire qu’il doit ce record à 12 000 ressortissants communautaires, roumains pour la plupart, qui ont bénéficié de l’aide au retour et sont donc rentrés au pays volontairement pour revenir en France quelques jours plus tard.
En mars 2013, dans une interview donnée au Figaro, le petit Manuel qui rêve de devenir plus grand tient des propos ahurissants au sujet des Roms :
Tout d’abord, il reprend mot pour mot le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy : «La situation, devenue intolérable, ne peut perdurer: il faut faire respecter la loi en démantelant le maximum de camps de Roms insalubres…»
En prétendant démanteler, "le maximum de camps de Roms", Valls cible nommément une minorité ethnique et viole ainsi le principe fondamental d'égalité des citoyens devant la loi qui est gravé dans la constitution. Valls ne veut pas démanteler les campements, il veut démanteler les campements de Roms uniquement. A moins qu'il ne fasse lui aussi l'amalgame avec les gens du voyage et qu'il ait oublié de le préciser.
Ensuite, il affirme : « les occupants de campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution ». En parlant de la sorte, Manuel Valls encourage tout le monde à adopter une attitude raciste envers une communauté qui ne souhaiterait pas s’intégrer et dont le seul avenir, pour lui, se trouverait dans son pays d’origine. Il justifie tous les dérapages racistes des élus mais également de citoyens qui vont jusqu'à brûler des bidonvilles (2)
En affirmant que « les Roms ont vocation à rester en Roumanie », Valls fait au passage un formidable amalgame, digne de celui d’Estrosi, en mélangeant les Roms et les roumains alors que de très nombreux Roms ne sont pas roumains.


Les étrangers

Le 6 juin 2013, Valls organise une énorme rafle à Barbès. Pendant plusieurs heures, tout le quartier est bouclé et la chasse aux étrangers peut commencer. Les contrôles au faciès se multiplient. Ils sont réalisés par des centaines de policiers en uniforme mais également par des dizaines de policiers en civil qui se mêlent à la population pour capturer plus facilement leurs proies. Le Gisti précise : « À l’intérieur de la zone prise d’assaut, policiers en uniforme et en civil, CRS et agents de la brigade anti-criminalité sont à l’œuvre : ils quadrillent les rues, fouillent les halls d’immeuble, les cafés et effectuent des contrôles d’identité quasi systématiques pendant près d’une heure et demie. Plusieurs témoignages font état de violences policières. » (3)
Maigre bilan de l’opération : sur les 32 personnes étrangères menottées, emmenées au poste et placées en rétention, 24 ont été libérées quelques jours plus tard par le Juge des Libertés et de la Détention pour contrôle au faciès ou notification trop tardive de leurs droits. Manuel Valls qui prétend à tout bout de champ appliquer les décisions de justice lors des expulsions ou respecter la loi en sa qualité de premier policier de France se fait prendre en flagrant délit d'arrestations illégales.
Les expulsions administratives du territoire réalisées en violation de la loi permettent de faire du chiffre et sont donc devenues une priorité pour Manuel Valls qui soigne ainsi son image de présidentiable. Les expulsions de terrains occupés par des Roms constituent également un objectif prioritaire du gouvernement, même si, une fois encore, celles-ci sont réalisées en violation de la loi.
On nous rabat les oreilles en prétextant l’application de décisions de justice. Les Roms devraient être jetés à la rue avec femmes et enfants parce que la justice l’a décidé.
Ce qu’on oublie de nous dire, c’est que les expulsions sans proposition d’hébergement qui sont maintenant devenues la règle malgré une circulaire inter-ministérielle jamais appliquée, sont illégales.
C’est le tribunal administratif de Lyon, qui dans un jugement du mois d’avril 2013 l’a souligné très clairement. Il a rappelé en cela une jurisprudence du Conseil d’Etat qui affirme que le refus d’un hébergement d’urgence à une personne en situation de détresse psychique, médicale et sociale constitue une violation d’une liberté fondamentale. (4)


Et aussi les citoyens français

Avec la multiplication des interpellations des opposants au mariage homosexuel, Manuel Valls fait beaucoup mieux que ces prédécesseurs. Il a instauré le délit de port de T-shirt illégal, le délit de lecture devant un palais de justice ou encore le délit de sortie d'une église. (5)
Aujourd'hui, le simple fait d'exprimer une opinion contraire à celle du gouvernement est réprimée. Avec les socialistes et Valls, ce n'est plus seulement le mariage pour tous, c'est la garde-à-vue pour tous, et de plus en plus sans aucune base légale.


Petits arrangements avec la loi

Manuel Valls s’arrange donc avec la loi. Il l’applique quand elle l’arrange pour ses petits calculs électoraux, il la méprise quand elle ne l’arrange pas : contrôles au faciès, notification tardive des droits, quand ce n’est pas une absence de notification des droits, expulsions de terrains jetant à la rue des centaines de personnes parmi lesquelles des femmes, des enfants en bas âge et des vieillards à qui on refuse ensuite un hébergement d’urgence.
Alors voir Manuel Valls faire la leçon à Christian Estrosi suite à ses propos inadmissibles contre les gens du voyage, c’est quand même l’hôpital qui se fout de la charité. Valls reproche à Estrosi de pratiquer l’amalgame entre les Roms et les gens du voyage comme Sarkozy le faisait. Il lui reproche même de tenir un discours qui « fait mal à la France »
Quelle honte ! Quelle hypocrisie !
Depuis qu’il est ministre de l’intérieur, Manuel Valls a fait mieux que tous ses prédécesseurs dans l’amalgame et dans la chasse aux étrangers.
Il multiplie les discours stigmatisants dans le seul but de préserver une popularité qu’il construit en faisant appel aux plus bas instincts de certains français qui rêvent de bouter hors de France tout ce qui ne leur ressemble pas.
Il multiplie les rafles policières contre les étrangers, il multiplie les expulsions de ressortissants communautaires qui reviennent quelques jours plus tard, il multiplie les concours de la force publique pour jeter à la rue des enfants dont des nourrissons en violation de la loi. Il multiplie les interpellations d'opposants à la politique menée par le gouvernement.


Christian Estrosi rêve d’un petit Manuel pour expulser les terrains occupés illégalement et pour terroriser les étrangers présents en France. Qu’il n’en rêve plus, ce petit Manuel existe déjà. Ce n’est pas le bon créneau, électoralement parlant, j’entends. Le gouvernement socialiste avec Manuel Valls occupe très largement et très efficacement ce terrain là. En violation des lois européennes, des lois françaises et de toutes les promesses électorales qu’ils avaient faites.

(1) http://www.ina.fr/video/3933266001036
(2) http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120928.OBS3913/marseille-un-camp-rom-evacue-et-incendie-par-des-riverains.html
(3) http://www.gisti.org/spip.php?article3156
(4) http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/060413/roms-un-juge-condamne-le-prefet-tenir-la-promesse-de-hollande
(5) http://philippealain.blogspot.fr/2013/06/les-cathos-ces-nouveaux-ennemis-de-la.html