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Le tribunal correctionnel de Lyon vient de relaxer Marine Le
Pen dans l’affaire des prières de rue. Ce faisant, il nous confirme que Manuel
Valls est un incorrigible menteur.
En 2010, Marine Le Pen déclarait à propos des prières de
rue : «Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de
la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en
parler pour le coup. Parce que ça, c’est une occupation du territoire. … Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout
de même.»
Ni une ni deux, des associations lui tombaient dessus et
portaient plainte pour incitation à la haine raciale. On remarquera au passage
la réactivité de la justice française qui se prononce seulement cinq ans après les faits.
Le jugement est mis en délibéré, histoire de ne pas troubler
la campagne électorale des uns et des autres. Marine Le Pen risquait un an de
prison et 45 000 € d’amende. Alors forcément, avant les régionales, une
éventuelle condamnation aurait fait désordre et aurait pu être interprétée
comme une forme de censure politique. Quelle horreur ! Pas de ça chez
nous.
Finalement, le tribunal correctionnel a choisi la relaxe,
conformément aux réquisitions du procureur, le représentant du gouvernement
socialiste.
Par cette décision la justice française vient en réalité
nous dire que toute la campagne des régionales et celle de Manuel Valls en particulier
n’était qu’une monumentale opération de manipulation des électeurs.
Et oui. Pendant toute la campagne, Valls et les socialistes
nous ont expliqué que le Front National est un parti raciste et antisémite qui
prône la haine des musulmans et veut dresser les citoyens les uns contre les
autres. Rappelez-vous des déclarations de Valls pendant la
campagne : « C’est une arnaque, le Front National », « Un
parti antisémite, raciste, qui n’aime pas la République »,
« l'extrême droite qui prône la division qui peut conduire à la guerre
civile. »
Et non. Nous disent les juges. Marine Le Pen ne tient pas
des propos pénalement condamnable et n’incite pas à la haine raciale. Son
discours s’inscrit dans le cadre du débat politique et de la liberté
d’expression … Et oui, puisqu'il parait que nous sommes tous Charlie, Marine aussi est Charlie…
Alors de deux choses l’une.
Soit Manuel Valls et les socialistes nous ont menti pendant
deux semaines et particulièrement entre les deux tours parce que le Front
National n’est pas, au moins au sens juridique du terme, un parti raciste et
antisémite et sa dirigeante n’est pas pénalement condamnable.
Soit les juges, comme le procureur qui avait demandé la
relaxe, sont aux ordres du gouvernement socialiste et il ne faut surtout pas
condamner Marine Le Pen parce qu’elle doit rester sur le devant de la scène
politique afin qu’on puisse s’en servir comme d'un épouvantail pour faire peur
aux moutons, pardon aux électeurs.
L’une n’excluant d’ailleurs pas l’autre.
Dans tous les cas, ce jugement de relaxe de Marine Le Pen est
une démonstration supplémentaire que ce gouvernement, Valls et les socialistes
nous mentent à longueur de temps et plus encore au moment des élections.
Et Monsieur Valls n’est pas seulement un menteur, il est en
plus un usurpateur qui ne connaît même pas les lois. Faut-il lui rappeler que
le racisme et l’antisémitisme sont des délit, merde, quand même !
La France est un pays formidable où le premier ministre
accuse des responsables politiques de commettre des délits, mais ne porte pas
plainte contre eux. La France est un pays
formidable où le premier ministre affirme qu’un parti a pour unique
objectif de nous plonger dans la guerre civile mais il refuse de l’interdire.
Vous y comprenez quelque chose ? Moi non plus.
Ou plutôt si.
Les socialistes ont fait du racisme et de l’antisémitisme un
fond de commerce électoral dont ils se servent quand ça les arrange. Avec un
parti socialiste moribond qui représente moins de 17% des inscrits, Manuel
Valls n’a qu’une seule solution: espérer se retrouver face au FN au second tour
et attendre que la droite lui renvoie l’ascenseur des régionales.
Sans Le Pen, Valls n’est rien. Sans le Front National, le
Parti Socialiste n’existe plus.
Ca y est, vous avez compris ?
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