dimanche 30 mars 2014

Lundi, ouverture de la chasse aux sans-abri

Lundi, ce ne sont pas seulement quelques centaines de maires socialistes qui vont être expulsés de leur fauteuil douillet, victimes collatérales de l’incapacité du gouvernement à redresser le pays depuis 2 ans mais victimes aussi et surtout de la trahison de pratiquement toutes les promesses de campagne de Hollande. Ce sont également des milliers sans-abri qui avaient été recueillis fin 2013 dans les centres d’hébergement d’urgence ouverts pour la période hivernale.

L’Etat viole deux fois la loi

Le Code de l’Action Sociale et des Familles stipule dans son article L345-2-2 : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence. »

Chaque soir, des milliers de personnes qui appellent le 115 se voient refuser un hébergement d’urgence en violation de l’article L345-2-2. En février 2012, le Conseil d’Etat a pourtant reconnu que le refus d’un hébergement d’urgence constitue une violation d’une liberté fondamentale. (1) Le préfet du Rhône, qui comme les autres, méprise la loi quand il s’agit de l’appliquer aux sans-abri l’a appris à ses dépends en avril 2013, lorsqu’il a été condamné à héberger des familles qu’il venait d’expulser d’un terrain.

Le Code de l’Action Sociale et des Familles stipule également dans son article L345-2-3 : « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »

Le 31 mars, en fermant les centres d’hébergement d’urgence ouverts pour la période hivernale, l’Etat français si prompt à donner des leçons de morale à la terre entière va donc jeter à la rue des milliers de personnes en violation de ses propres lois.

Ces fermetures coïncident avec la reprise des expulsions locatives, et ce sont plusieurs milliers de personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer en raison de la crise dans laquelle le gouvernement nous enfonce qui vont également se retrouver à la rue.


Le mensonge, leit-motiv de la communication gouvernementale

La France socialiste est un pays formidable où le mensonge, d’abord réservé à la sphère privée, demandez à Valérie et Ségolène, s’impose maintenant comme une élément fondamental de communication dans la sphère publique. M. Cahuzac n’a pas de compte à l’étranger, Mme Taubira n’a jamais lu les papiers qu’elle brandit en conférence de presse et Valls est systématiquement mis à l’écart des décisions d’écoutes.

Cette fois, c’est Duflot qui est surprise en flagrant délit. En novembre 2013, la soit-disante Valls-incompatible présente des mesures pour que l’ouverture des places d’hébergement d’urgence ne soit plus seulement liée aux températures.
Il faut un « changement de méthode » (2), « sortir de la logique du thermomètre et de l’hébergement hôtelier »
Que croyez-vous qu’il arrive quelques mois plus tard ? Sort-on de la logique du thermomètre ? Et bien non. Que propose-t-on aux quelques rares personnes qui ont la chance d’avoir un enfant ou un proche en danger de mort ? Des nuits d’hôtel.
Les sans-abri, comme tout le reste sont particulièrement révélateurs de la stratégie du gouvernement depuis 2 ans. Après avoir tellement critiqué le régime précédent sur tous les sujets, mais souhaitant continuer à faire exactement la même chose, il faut bien donner le change aux Français.
Donc on multiplie les discours mensongers et on recommence exactement la même politique. Et si jamais quelqu’un à la malencontreuse idée de faire remarquer aux professionnels du mensonge qu’ils se foutent un peu de nous, ils envoient Najat nous expliquer qu’on se trompe et qu’il suffit de s’en référer au dernier discours (le mensonge, pas le discours de campagne)


A Lyon, une crise humanitaire sans précédent

A Lyon, le préfet Carenco, préfet sous Sarkozy, préfet sous Hollande et sûrement préfet sous Le Pen a décide purement et simplement de ré-écrire la loi car elle ne lui convient pas.
Alors que d’après le Conseil d’Etat, le refus d’un hébergement d’urgence à « toute personne en situation de détresse médicale, psychique et sociale » constitue une violation d’une liberté fondamentale, le préfet lui a décidé que seules, les femmes isolées avec enfants de moins d’un an, auraient droit à son immense compassion.

Des enfants, dont les plus petits ont quelques jours sont jetés à la rue parce qu’ils n’ont pas la chance d’avoir des parents séparés. Un couple avec deux enfants de 11 mois et 2 ans se retrouve à la rue. Une femme seule avec deux enfants de 11 mois et 2 ans se retrouve à l’hôtel. L’humanité et l’égalité devant la loi selon le préfet du Rhône.
Une maman avec 2 prothèses et sa fille de 17 ans, scolarisée dans l’un des meilleurs lycées de Lyon, dégage, à la rue.
Une femme enceinte de 8 mois, son mari et ses 3 enfants, dégage, à la rue.
Une femme qui sort d’une césarienne avec son bébé de quelques semaines et son mari, dégage, à la rue
Conséquence de l’oukase de monsieur le préfet, dans les jours à venir, ce sont environ 500 personnes qui vont être jetées à la rue comme des chiens.


La rue tue

Remettre à la rue des milliers de personnes dont des nourrissons démontre une absence totale de scrupules, d’humanité, de principes républicains. Cela démontre également un mépris de la loi ahurissant pour des préfets censés l’appliquer.

En 2013, 453 personnes sont mortes dans la rue, dans le plus grand silence. L’âge moyen des morts de la rue est de 43 ans. Contre 80 ans pour vous ou moi. (3)

L’année dernière déjà, face à la fermeture de centres d’hébergement d’urgence, le Samu Social sortait un film choc : « cauchemar de femme » pour sensibiliser le grand public aux conséquences catastrophiques de la politique gouvernementale. (4)

En voyant le film, on ne peut s’empêcher de penser à la lyonnaise du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement et ministre des droits de la femme.
Grâce à la politique gouvernementale et à la fermeture des centres d’hébergements d’urgence, des centaines de femmes seules ou avec leurs enfants vont se retrouver à la rue. Chair à prostitution ou chair à viols.
Vous me direz, pourquoi les femmes bénéficieraient d’un traitement préférentiel ? Vous n’avez jamais entendu parler de l’égalité homme-femme ?

De toutes façons, on peut compter sur Manuel Valls pour nettoyer tous ces pauvres au Karcher, comme il a si bien fait pour ceux qui ont eu la mauvaise idée d’habiter son quartier. On est en France, en 2014, dans la 5ème puissance économique mondiale, quand même, merde.

Une pensée pour ces centaines d’enfants qui dormiront sur les trottoirs lundi soir. Pendant ce temps, les politiques victorieux sabreront le champagne. Les journalistes, eux, nous expliqueront en long, en large et en travers les raisons de la déroute socialiste et leurs pronostics pour un nouveau gouvernement « resserré » qui appliquera exactement la même politique.





(1) http://www.conseil-etat.fr/fr/communiques-de-presse/hebergement-d-urgence.html



(4) http://www.cauchemardefemme.fr/

samedi 22 mars 2014

De la Stasi à la Gestapo

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Après la sortie de Nicolas Sarkozy contre la Stasi et les écoutes sauvages dont il est victime, tous les socialistes, du premier, qui n’est pas le plus grand, au dernier, se sont offusqués des attaques de l’ancien président. « Coup d’état verbal », « atteinte contre l’état de droit », « comparaison insupportable ». Et si Sarkozy avait raison ?

Les socialistes ont la mémoire courte alors on va leur rafraîchir. Voici quelques exploits de leur police politique ces derniers mois. Mais non, mais non, la police n’agit pas sur ordre, en dehors de tout cadre légal et pour des raisons politiques, c’est juste une illusion.

1er avril 2013 (ce n’est pas une blague) : un sweat-shirt
Un père de famille qui vient pique-niquer dans les jardins du Luxembourg avec sa femme et ses enfants est arrêté, conduit au poste et verbalisé pour port d’un sweat-shirt avec le logo de la manif pour tous. (1)

29 mai 2013 : manif pour tous
Manuel Valls et Valérie Trierweiler se rendent au théâtre des Champs-Elysées pour une représentation. Ils sont accueillis par des militants anti-mariage gay qui scandent « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ». La violence avec laquelle les policiers sautent littéralement sur les manifestants et en particulier sur un enfant au sol, tentant de lui casser le bras pour le faire taire est inouïe . (2)

21 juin 2013 : un prêtre
L’abbé Pirondon, curé de Saint-Cyr au Mont d’Or se fait menacer par le préfet de région, Monsieur Carenco qui lui assène : « si vous n’étiez pas curé, je vous aurais mis deux baffes ». (3) En guise de baffe, le curé se fait embarquer par les gendarmes pour avoir osé protester auprès du maire contre des contrôles d’identité illégaux à la sortie de son église pendant la visite de Ayrault et Valls.

11 novembre 2013 : des bonnets rouges
Deux hommes qui ne ressemblent pas vraiment à de dangereux terroristes (4) sont arrêtés sur les Champs-Elysées et conduits en garde-à-vue. Leur seul tord : ils portaient tous les deux un bonnet rouge sur la tête. Quelques instants plus tard, un des deux hommes s’écroule, victime d’une attaque cardiaque.

13 novembre 2013 : un opposant politique
David Van Hemelryck, fondateur du site « Hollande-démission.fr » se rend à Paris dans son véhicule floqué du nom de son site internet. D’abord arrêté par 4 motards, ce sont ensuite plus de 30 policiers qui sont mobilisés pour l’arrêter et qui provoquent un embouteillage monstre. Sa voiture est saisie, il passe la journée en garde-à-vue.

13 décembre 2013 : les veilleurs
Alors que les rassemblements pacifiques des veilleurs se multiplient partout en France, une centaine de veilleurs se rendent vers les Champs-Elysées au terme d’une soirée de lecture. Soudain, ils sont encerclés par une centaine de CRS, arrêtés et conduits au poste de police sans qu’aucun motif ne leur soit notifié. De faux procès-verbaux seront rédigés par la police prétendant qu’aucun des veilleurs ne possédait ses papiers sur lui. (5)

Toute ressemblance avec une dictature existante ou ayant existé ne saurait être que  fortuite et indépendante de la volonté de leurs auteurs.


Le passe-droit pas pour tous

Une des caractéristiques des régimes démocratiques est l’égalité de tous devant la loi dont nous rebattent les oreilles tout ce que la France compte de socialistes. La démonstration par Manuel Valls.

28 janvier 2014, 10h30, Paris. Une amie d’Anne Gravoin, la femme de Manuel Valls se gare en vrac devant l’appartement du couple. Une pervenche qui ne fait que son travail et applique consciencieusement l’égalité de traitement pour tous les automobilistes en infraction se met à verbaliser le véhicule. Deux heures plus tard, quand l’amie de la femme du premier flic de France sort de l’appartement, elle ne peut que constater le papillon sur son pare-brise. Un policier en faction essaye de se justifier en précisant qu’il a tout fait pour éviter cela.
Qu’à cela ne tienne, « j’appelle immédiatement Manuel » répond Anne ma sœur Anne. Deux heures plus tard, un commandant prend attache avec le policier et lui signale « qu’il s’occupe de faire le nécessaire ». (6)
Ca c’est de la démocratie socialiste, de la vraie, où la loi est la même pour tous.
Et après ça, on ne doute pas que Valls est le mieux placé pour donner des leçons de valeurs républicaines à un soldat du feu qui refuse de lui serrer la main. 


Et si on mentait ?

Les grands dirigeants des démocraties modèles sont absolument exemplaires. Ils ne mentent jamais. Moi, Président… Vous connaissez la chanson. Rappelez-vous.

Madame Taubira, ministre de la justice brandissant des documents qui démontrent exactement le contraire de ce qu’elle est en train de dire au sujet des écoutes visant Nicolas Sarkozy et son avocat.

Monsieur Valls, ministre de l’intérieur qui prétend ne pas être au courant des écoutes téléphoniques touchant un ancien président de la république. Ayrault était au courant, Taubira était au courant, mais Valls, lui ne l’était pas. Pour qui nous prend-il ?

Monsieur Cahuzac, ministre du budget, chargé de la lutte contre la fraude fiscale qui assure devant l’Assemblée Nationale de pas posséder de compte à l’étranger. « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas, je n’ai jamais eu, monsieur le député, de compte à l’étranger. »

Monsieur Hollande, Président de la République, surpris en scooter derrière son garde du corps alors qu’il se rend à une partie de jambes en l’air avec une actrice. Pendant des mois, il a menti à tout son entourage et en premier lieu à sa compagne.

Le mensonge, nouvelle valeur socialiste. D’abord dans la sphère privée et puis érigée en principe de communication dans la sphère publique. Vive la République, vive la France.



La France, pays des droits de l’homme, elle est bien bonne celle-là

François Hollande, scandalisé par la tribune de Nicolas Sarkozy, s’est fendu d’une déclaration en marge d’un sommet européen consacré en partie à l’Ukraine et aux nouveaux amis de la France, les néo-nazis du parti Svoboda.

Dans sa déclaration, l’homme au casque et au scooter qui tient son garde du corps par la taille et qui veut punir Vladimir Poutine s’enorgueillit du statut très particulier de la France. "Notre pays est un pays démocratique, un pays qui est fier d'être reconnu comme celui des droits de l'homme… »

Demandez aux roms raflés par centaines au petit matin et jetés sur le trottoir comme des chiens, aux enfants expulsés, leur cartable sur le dos, aux étrangers ligotés et bâillonnés dans des avions avec des policiers qui les écrasent pour qu’ils ne bougent pas, demandez leur ce qu’ils en pensent de la patrie des droits de l’homme de Hollande et Valls.

Pour eux, ce n’est pas la Stasi, mais plutôt la Gestapo.

Philippe Alain

jeudi 20 mars 2014

Ukraine: La NSA capte des images de Poutine répondant à Obama

Dimanche 16 mars 2014, 97% des habitants de Crimée votent leur rattachement à la Russie. 

Le soir même, Obama souligne que le référendum "ne sera jamais reconnu par les Etats-Unis et la communauté internationale".

Le 18 mars, Vladimir Poutine ratifie l'accord qui entérine le rattachement de la Crimée à la Russie. 

La NSA, grâce à son vaste programme d'espionnage mondial vient d'obtenir deux photos qui montrent très clairement l'état d'esprit du Président Russe





UNIVERSIADES

JEUX OLYMPIQUES

JEUX PARALYMPIQUES

CRIMEE

ALASKA







TU LE VOIS CELUI-LA ?

vendredi 28 février 2014

Patricia, 8 ans, arrêtée et expulsée, son cartable sur le dos

Saint-Fons, mardi 25 février, 7 heures du matin. Des dizaines de policiers investissent un bidonville de l’agglomération lyonnaise. Alors qu’une maman s’active dans sa petite cabane pour préparer ses enfants qui vont à l’école, un bruit sourd retentit et le porte s’ouvre. C’est la police qui vient arrêter toute la famille pour les expulser.
Patricia avait 8 ans. Elle avait 5 frères et sœurs comme Léonarda. Elle allait à l’école tous les matins comme Léonarda. Elle était Rom comme Léonarda.

La scolarisation impossible des enfants Roms de Saint Fons

A Saint-Fons comme partout ailleurs en France, socialisme rime avec racisme. L’année dernière, la sénatrice-maire Demontès avait inventé la classe ethnique pour éviter d’intégrer les enfants du bidonville dans les classes normales. On croyait que cela n’existait plus les classes ethniques. Et bien si, détrompez-vous. Les socialistes français ont inventé la classe réservée aux enfants Roms, juste pour les enfants Roms du bidonville du coin.
Avec un petit cadeau en plus offert par Madame la Sénatrice. La salle de classe était situé dans le même bâtiment que celui de la police. La police nationale d’un côté, la police municipale de l’autre. Histoire de bien faire comprendre aux enfants qu’ils ne seront jamais comme les autres. En ce début d’année, la scolarisation a été douloureuse également. Il a fallu que des associations luttent contre la municipalité qui refusait de scolariser les enfants. A force de courriers, de manifestations en mairie et d’intervention du Défenseur des Droits, les enfants ont finalement pu accéder aux écoles de la ville. Pas pour longtemps…


Une souricière montée par la préfecture

Le 7 janvier 2014, la police remet aux parents de Patricia une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) qui dit à peu près cela : vous êtres pauvres, sans ressources, donc vous êtes une charge pour l’Etat Français donc vous dégagez.
Si cette famille est une charge, c’est pour les Restos du Cœur ou pour Médecins du Monde, mais certainement pas pour l’état qui ne lui donne pas un centime, sauf le droit d’envoyer 3 de ses enfants à l’école dans l’espoir qu’ils n’aient pas la même vie que leurs parents.
Mais bon, l’Etat français est pauvre, tout le monde le sait. Surtout depuis que l’ex Ministre du Budget, Jerôme Cahuzac planque son argent en Suisse pour ne pas payer d’impôts.
Le 11 février, alors que la famille a déposé une demande d’aide juridictionnelle pour contester l’OQTF, la police procède à la rétention des papiers d’identité et leur remet un « récépissé valant justificatif d’identité ».
Cette procédure totalement illégale constitue une atteinte gravissime à la liberté de circulation d’un citoyen de l’Union Européenne. Conscients de l’illégalité de la procédure, les policiers reviennent le 21 février pour leur signifier une assignation à résidence.
Des fois que la famille décide de repartir en Roumanie ou ailleurs parce qu’ils trouvent que la France les persécute un peu trop, et bien non. Vous êtes venus, vous avez vu, vous allez rester un peu plus.
Et si par hasard vous décidiez de quitter la France pour exécuter la mesure, non, ce n’est pas possible. Vous avez voulu rester et faire valoir vos droits, on va vous montrer ce qu’on fait des droits des Roms en France…

Assignés à résidence ... à la rue

Dans les textes, l’assignation à résidence est une mesure qui vise à éviter le placement en centre de rétention. Elle est prononcée lorsque la personne visée par une mesure d’éloignement présente des garanties de représentation comme un travail ou un domicile.
En septembre 2013, la préfecture du Rhône avait déjà détourné cette procédure en assignant à résidence des familles Roms dans des hôtels. Histoire d’améliorer un peu plus l’équilibre des finances publiques.
On n’avait encore jamais vu une préfecture assigner à résidence des pauvres… à la rue. Et bien grâce aux socialistes et à la komandantur du Rhône, c’est fait.

La complicité des autorités roumaines

Bon récapitulons. OQTF, rétention des papiers d’identité, interdiction de quitter le département… Qu’est ce qui nous manque. Ah oui, les gosses… Manu, j’ai encore oublié les gosses a du penser Carenco, le préfet du Rhône.
Toutes les pièces d’identité n’étant pas valides, on ne peut pas les mettre dans un avion. Séparer les enfants des parents, ça ferait tâche dans un beau pays socialiste. Vite un coup de fil aux autorités roumaines et une petite convocation.
Ne doutant de rien et surtout pas de l’indépendance de la Roumanie, voici donc que la France ordonne aux autorités roumaines d’établir des papiers en urgence pour les enfants. La convocation remise à la famille précise de se rendre au Consulat Général de Roumanie « au fin d’établissement d’un document d’identité ».
Patricia et ses 5 frères et sœurs, papa et maman, bien obéissants ressortent du Consulat avec un beau petit papier rose. Non, il ne s'agit pas d'une carte d'adhésion au PS signée par Harlem Désir, ancien patron de SOS Racisme, actuellement premier secrétaire du PS, mais plutôt d’un « titlu de calatorie » (titre de voyage).
Chaque document reprend l’état civil de la personne concernée avec sa photo. Il est précisé « valable 1 mois » et aussi « pour un seul voyage ».
Il serait intéressant de savoir si les autorités roumaines se contentent de délivrer des titres de voyage à des personnes démunies de pièces d’identité valides ou si elles payent également le transport.
Un pays européen, qui rapatrie à ses frais ses propres citoyens pour appliquer la politique raciste et discriminatoire d’un autre pays, ce serait une première qui ferait certainement plaisir à Viviane Reding.

Une justice court-circuitée.

La famille de Patricia avait déposé dans les délais impartis une demande d’aide juridictionnelle afin de contester l’OQTF qui lui avait été signifiée. Avant, mais ça, c’était avant, du temps où les Roms avaient encore quelques droits, on n’expulsait pas avant que le juge ne se prononce sur la légalité de la mesure d’éloignement.
Et oui, il faut le savoir, mais parfois, notre police travaille un peu rapidement. Elle oublie de signifier leurs droits aux personnes ou elle se trompe sur le nom, ou encore elle modifie un peu trop les déclarations qui lui sont faites et le juge qui n’aime pas trop ça annule toute la procédure.
Avec la jurisprudence Leonarda appliquée à Patricia, on expulse avant que le juge n’ait le temps de se prononcer sur la légalité de la mesure. Pas con, non ?
On ne s’embête pas. On met des OQTF à tous les roumains et 30 jours après on les fout tous dans un charter  Rapide, pas cher, efficace, signé Manuel.
Enfin efficace, pour les chiffres uniquement. Parce que pour le reste, en tant que citoyens européens, ils reviendront dès qu’ils pourront, en toute légalité.

Ils sont où les socialistes ?

Les dirigeants socialistes sont au mieux des hypocrites, au pire des menteurs. Lors de l’affaire Léonarda, tout ce que la France compte de socialistes encartés avait poussé des cris d’orfraie. Non vraiment, arrêter une gamine lors d’une sortie scolaire pour l’expulser, c’est inadmissible. Jugez vous même

Vincent Peillon, Ministre de l’Education Nationale
« Le ministre de l'Intérieur est dans son rôle quand il exécute des décisions de justice mais elles doivent être exécutées avec discernement. Et dans ce discernement il y a le respect de ce sanctuaire qu'est l'école. Je souhaite que ce genre de situation ne se renouvelle pas »
Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale : "Il y a la loi. Mais il y a aussi des valeurs avec lesquelles la gauche ne saurait transiger. Sous peine de perdre son âme"
Pascal Canfin, Ministre du développement
« Pas d’expulsion pendant l’année scolaire. C’est un principe fondamental sur lequel nous devons tous pouvoir nous accorder. »
David Assouline, porte parole du Parti Socialiste
« Le PS rappelle avec force son attachement à la prise en compte de la situation particulière des mineurs étrangers scolarisés »

Mendiants sont tes parents, mendiante tu seras

Patricia était Rom. Un petit matin, des policiers français sont venus l'arracher de son lit pour la priver d'école, de ses copains, de ses copines et de sa maîtresse qu'elle aimait tant. Elle allait à l’école car elle pensait que c’était la meilleur façon de ne pas être condamnée à la mendicité. Elle apprenait à lire, à écrire et se voyait bien maîtresse ou infirmière. Le préfet du Rhône et Manuel Valls en ont décidé autrement. Ils lui ont répondu brutalement. Tu n’as pas vocation à t’intégrer en France. Tu n’as même pas vocation à  apprendre en France. Ta liberté de circulation, on s’en fout, c’est un concept de technocrates inventé pour les riches. Ta volonté de t’en sortir en étudiant, on s’en fout aussi. Mendiants sont tes parents, mendiante tu seras. Tu croyais que l’école était obligatoire pour tous les enfants présents sur le territoire français. Et bien non.

Les enfants Roms n’étudieront pas en France.


mercredi 12 février 2014

La France socialiste construit sa politique anti-Roms sur des cadavres

Le camp de Roms incendié où une fillette bulgare de 8 ans à trouvé la mort à Bobigny, le 12 février 2014
(Photo Julian Colling. AFP)
Mélissa, 7 ans, est morte brûlée vive dans un bidonville de Bobigny le 12 février 2014. Elle rejoint 3 autres personnes brûlées vives en mai 2013 dans le bâtiment qu'elles occupaient.
A cette époque, un billet dénonçait la politique des socialistes au pouvoir. Rien n'a changé. On va continuer à nous expliquer qu'il faut à expulser de plus belle... Mélissa sera morte pour rien. Comme Béni, 12 ans, et tous les autres.

vendredi 7 février 2014

A Lyon, l’Eglise se dresse contre la politique de Valls et ouvre ses portes aux pauvres

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Mardi 4 février, 7 heures du matin, Villeurbanne. Une centaine de policiers investissent un immeuble occupé depuis juillet 2013 par environ 150 Roms. En moins de temps qu’il n'en faut pour l’écrire, tous sont jetés à la rue comme des chiens, vieillards, femmes enceintes, nourrissons compris.
Tous ? Non, pas exactement. Un petit groupe d’une cinquantaine de personnes se voit généreusement proposer des nuits d’hôtel par l’officier de police qui dirige l’opération. Les autres doivent déguerpir.

Un groupe décide donc de se diriger vers l’église du quartier. Si plus personne ne veut d’eux alors peut-être que Dieu, lui, est encore décidé à les accueillir, doivent-ils penser.
A l’église de la Nativité, une discussion s’engage avec le prêtre. Un jeune homme costaud aux grand yeux clairs qui doit bien avoir une idée de la volonté de Dieu puisqu’il lui parle tous les jours.
Le prêtre se rappelle des paroles du Pape François il a environ un an : « je voudrais une église pauvre pour les pauvres ». Sans hésiter, il ouvre une salle paroissiale pour mettre ces familles qui viennent de tout perdre à l’abri.
La salle n’est pas très grande mais au moins, elle protège de la pluie et les enfants ne dormiront pas dehors ce soir et ils pourront aussi reprendre l’école normalement. 

La plupart des familles sont en effet en France depuis plus de 10 ans. Tous les enfants sont scolarisés et parlent parfaitement le Français. On est loin des clichés véhiculés par Valls et ses porte-voix racistes affirmant que les Roms ont vocation à retourner en Roumanie.
Certain d’entre eux travaillent, d’autres sont en recherche d’emploi. Quand on croise les enfants dans la rue avec leur cartable, rien ne permet de les distinguer des autres enfants.

Vendredi 7 février, 3 jours après leur arrivée, alors qu’ils se demandent bien comment tout cela va se terminer, un homme pas comme les autres vient leur rendre visite. 

C’est le Cardinal Barbarin. 

Il vient « exprimer le soutien de l’église catholique» (1)
Après avoir prié avec les familles, il bénit les enfants et leur donne un souvenir: une petit photographie du Pape François qui lui donne l’accolade. Comme pour expliquer son geste : un pauvre parmi les pauvres.
Le moment est très intense. Le Cardinal s’exprime avec des mots simples et directs. Il remercie Dieu de lui avoir permis de les rencontrer et leur promet qu’il reviendra les voir.

Pour des raisons d’organisation, les familles doivent déménager vendredi soir. Elles se rendront dans une autre église, celle du Curé de Gerland. Il y a 3 ans, ce prêtre avait accueilli une centaine de Roms dans son église. Malgré les injonction du préfet qui lui ordonnait de les jeter dehors, il les a gardé jusqu’à ce qu’une solution digne soit trouvée. Alors tenir tête à un état raciste qui traite les plus pauvres comme des chiens, ça ne lui fait pas peur. 
A l’époque, un juge avait ordonné à Hollande de tenir ses promesses. (2) Hollande, vous savez ? Celui qui affirmait de façon péremptoire que son comportement serait, à tout moment « exemplaire ». Celui qui écrivait qu’il ne procéderait plus à des expulsions sans proposition de relogement.

Si ces situations se répêtent à Lyon comme ailleurs, c’est simplement parce que les préfets violent la loi. Le Code de L’Action Sociale et des Familles prévoit dans son article 345-2-2 que : « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence. »
Il n’est pas encore précisé que les Roms, ces parias de la terre, boucs-émissaires du gouvernement socialiste et têtes de turcs préférées de Manuel Valls ne sont pas concernés.

Grâce à l’église, aux soutiens de prêtres courageux qui appliquent les consignent d’en haut, celles du Pape François et de qui vous savez encore plus haut, ces familles vont donc attaquer le préfet au tribunal pour faire valoir leurs droits.

Qu’on ne vienne pas raconter qu’ils ont vocation à retourner en Roumanie. Ils sont là depuis plus de 10 ans et mettent leurs enfants à l’école. Qu’on ne vienne pas raconter qu’ils sont les responsables de la délinquance et de la fraude fiscale tant qu’on y est. Aucun d’entre eux n’a été condamné pour quoi que ce soit par la justice Française. Les Roms sont juste les otages perpétuels des ambitions politiques de petits hommes en mal de reconnaissance narcissique. 

A Lyon, là où l'Etat est totalement absent dans la prise en charge des populations sans-abri (plus de 1 000 personnes sans solution au 115 chaque soir), c'est l'église qui est obligée de pallier les carences de l'état.
Alors que les socialistes n'ont de cesse de crier au danger fasciste contre les catholiques qui participent à LMPT, voilà maintenant que ces mêmes socialistes comptent sur les prêtres pour héberger les sans-abri qu'ils laissent vivre dehors.

Lors de son voyage à Rome, François, le petit, celui qui se ballade en scooter, a déclaré à François, le grand, celui qui veut une eglise pauvre au service des pauvres, qu'ils étaient "en convergence" sur les grands sujets internationaux.

Non, pas vraiment en fait.


PS: Le dimanche suivant la parution de ce billet, la 1ère lecture dans toutes les églises de France était la suivante:

PREMIERE LECTURE - Isaïe 58, 7 - 10

7 Partage ton pain avec celui qui a faim,
recueille chez toi le malheureux sans abri,
couvre celui que tu verras sans vêtement,
ne te dérobe pas à ton semblable.

8 Alors ta lumière jaillira comme l'aurore,
et tes forces reviendront rapidement.
Ta justice marchera devant toi,
et la gloire du SEIGNEUR t'accompagnera.

9 Alors, si tu appelles, le SEIGNEUR répondra ;
si tu cries, il dira : « Me voici. »
Si tu fais disparaître de ton pays
le joug, le geste de menace, la parole malfaisante,

10 si tu donnes de bon coeur à celui qui a faim,
et si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera comme la lumière de midi.


Avis aux amateurs


(1) http://www.rue89lyon.fr/2014/02/07/a-villeurbanne-cinquantaine-roms-accueillis-par-eglise-catholique/

(2) http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/060413/roms-un-juge-condamne-le-prefet-tenir-la-promesse-de-hollande